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Rêve du 05 novembre 2020, sur Guillaume Soro qui creusait des trous... En fait le reve nous disait qu'il cherchait un endroit pour se cacher!

Publié le par Akeulette

Le 05  novembre dernier, une jeune dame avec qui j'echange en prive depuis maintenant un certain temps, sur la crise ivoirienne et mes songes, m'interpella dans ma boite de reception, pour me poser une question sur un songe qu'elle venait de faire sur le rebelle de Guillaume Soro.  Elle me demanda: " Quand tu vois une personne creuser des trous, qu'est-ce que cela peut signifier?"

Je lui ai repondu:  " cela peut avoir plusieurs signfications. Peux-tu me raconter le reve, pour que je me fasse une idee?"

Elle me dit que: " C'etait Guillaume Soro qui creusait des trous"

Alors, j'ai dit: " Cherche t-il des solutions a ses problemes? Peut-etre!"

Le 21 novembre, quand j'apprends que "Guillaume Soro est desormais indesirable sur le sol  francais"

Je recontacte mon interlocutrice pour lui demander si elle se souvenait de son reve, sur Guillaume Soro qui creusait des trous et l'interpretation du reve que je lui avait donnee? Je lui ai certifiee que mon interpertation etait juste, Guillaume Soro, cherchait bel et bien des solutions a ses problemes, il cherchait un endroit ou se cacher! D'ou les trous qu'il creusait dans le reve! Elle me dit qu'elle etait au courant pour le mandat international lance contre lui, mais n'avait pas fait le rapprochement avec son reve!

Le voila chasse de la France, ce voyou, qui disait fierement qu'il avait pour ami Emmanuel Macron! Ah ah ah, je suis couchee de rire!!! Son arrogance le perdra!

Apparemment, il se serait cache quelque part ici en Europe, mais ce qui est certain, il n'est plus sur le sol francais!  Emmanuel Macron l'a mis indirectement hors de la France. 

"Où se trouve actuellement Guillaume Soro ? La question se pose après la petite phrase lâchée hier par Emmanuel Macron dans « Jeune Afrique » : « Je crois qu’il n’est plus en France », a dit à son propos le président français. L’entourage de l’ancien Premier ministre ivoirien n’a pas voulu en dire plus. Ce qui est sûr, c’est que la France ne veut plus de lui sur son territoire." (RFI)

"Guillaume Soro est désormais indésirable sur le sol français. Emmanuel Macron l’a clairement notifié hier dans l’interview qu’il a accordé à nos confrères de Jeune Afrique : « Il n’a pas à créer le désordre et sa présence n’est pas souhaitée, sur notre territoire, tant qu’il se comportera de cette manière », a dit le président français en référence à l’appel à l’insurrection en Côte d’Ivoire lancé le 4 novembre 2020 depuis la France par l’ancien Premier ministre ivoirien." (RFI)

"A la question de savoir s’il a demandé à l’ex président de l’Assemblée nationale de quitter le territoire français, la réponse d’Emmanuel Macron est claire. "

« Pas moi directement, mais nous ne souhaitons pas qu’il mène des actions de déstabilisation depuis le sol français. Autant nous pouvons accueillir des combattants de la liberté et toute personne qui serait menacée chez elle, autant nous n’avons pas vocation à protéger des activistes qui cherchent à déstabiliser un pays. »

Tout ceci, pour vous dire que certes, la delivrance de la Cote d'Ivoire tarde peut-etre a venir, mais sachez que Le Seigneur est a l'Oeuvre, un matin  nous serons delivres de ce gouvernement et de ces gens bizarres qui nous pourrissent la vie en Cote d'Ivoire!

Ci- dessous mon echange avec mon interlocutrice...

 

5 Nov 2020, 16:43

sent 5 November at 16:43

Coucou Akeulette comment tu vas ?

XXX sent 5 November at 16:43

“Dit quand tu vois en rêve une personne creuser des trous, qu'est-ce que cela signifie?”

5 Nov 2020, 18:19

You sent 5 November at 18:19

Bonsoir XXXX, ca peut avoir plusieurs significations. Peux- tu me raconter le reve, pour que je me fasse une idee. Avec quoi cette personne creusaient ces trous? Avec une pelle?

sent 5 November at 18:47

C'est soro que j'ai vu entrain de creuser des trous. Je ne sais plus si c'est avec les mains ou autre chose.

You sent 5 November at 18:57

Cherche t'-il des solutions a ses problemes? Peut-etre!

sent 5 November at 18:59

D' accord

xxx sent 5 November at 18:59

Merci Akeulette

Sat 14:20

You sent 21 November at 14:20

Bonjour xxx, te rappelles de ton songe sur Guillaume Soro, et l'interpretation que j'ai donnee? Eh bah... ,l'interpretation est tres juste, il cherchait des solutions a ses problemes! Il cherchait un endroit ou se cacher! T'es au courant qu'il a ete vire de la France, apres avoir appelle a l'insurection de l'armee en Cote d'Ivoire? Et qu'un nouveau mandat international a ete lance contre lui? Il est vraiment dans de beaux draps ce mec-la!

"je savais meme pas que cetait realise, cest toi qui vient de faire le rapprochement."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rêve du 05 novembre 2020, sur Guillaume Soro qui creusait des trous... En fait le reve nous disait qu'il cherchait un endroit pour se cacher!
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Combien de fois allez-vous tendre la main @ Dramane Ouattara, cher monsieur Henri Konan Bedie?

Publié le par Akeulette

Cher monsieur Bedie,

Vous dites que vous discutez avec Dramane Ouattara, parceque ce dernier est sous pression, et qu'il ne serait pas votre ennemi...

“Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition a affirmé jeudi avoir accepté la main tendue d’Alassane Ouattara dans la cadre du dialogue politique « pour aider » le chef de l’Etat « qui fait face à « beaucoup de pressions à « s’en sortir », face à des chefs traditionnels.”

« Cette main tendue que j’ai accepté en allant discuter avec lui (M. Ouattara) c’est pour l’aider à s’en sortir », a expliqué M.Bédié aux chefs traditionnels des régions du Gôh, Lôh-Djiboua, Haut Sassandra (Centre-ouest).

Selon le président du PDCI, « toutes ces situations » lors des violences électorales notamment « les arrestations, les morts » ont « fait le tour du monde et cela provoque beaucoup de pressions sur » le chef de l’Etat.”

“Mais après avoir expliqué ce qu’il s’est passé à son domicile, le président du PDCI a aussi commenté sa rencontre avec Alassane Ouattara à l’hôtel du Golfe, le 11 novembre dernier. Et d’après lui, c’est parce qu’un adversaire politique n’est pas un ennemi en soi qu’il a décidé de tendre la main au chef de l’Etat qui se noie.”

Dramane Ouattara envoie sa milice  chez vous, pour vous assassiner, vous –meme affirmez, avoir echappe a un assassinat et je cite: “ses assaillants « ont jeté des bombes dans ma maison ici » et ont « forcé les portes chez madame » son épouse. « Pour rechercher, disent-ils, je ne sais quoi”

“ Tout cela, nous l’avons vécu », et si le pire n’est pas advenu, c’est bien parce qu’il a gardé son sang-froid, d’une part, et parce que Dieu ne permet pas que celui qui mène un tel combat périsse”

Deja, le 20 septembre 2020 en songe, Le Seigneur me disait que votre vie etait en danger! Et je vous ai prevenu sur mon blog en disant:Alerte! Alerte! La vie de monsieur Henri Konan Bedie est en danger! Rêve de ce matin à 7:30!”

Si pour vous, Dramane Ouattara n’est pas un ennemi, il l’est pour la Cote d’Ivoire et les ivoiriens! Cet homme ne cesse de violer la constitution ivoirienne, il fait massacrer les ivoiriens par ses milices tribales ( Burkinabe-Dioula) pour imposer sa dictature. L’esprit de la Cote d’Ivoire connait la faiblesse des hommes politiques et  des chefs traditionnels ivoiriens devant Dramane Ouattara, elle, la Cote d’Ivoire sait que, SEUL LE SEIGNEUR peut la sortir de ce gouffre car la crise qu’elle traverse est purement spirituelle. Raison pour laquelle depuis elle appelle DIEU a son secours!!!

Plusieurs fois, vous monsieur Bedie, aviez tendue la main a Dramane Ouattara. Tout cela n’a fait qu’enfoncer la Cote d’Ivoire dans ce bourbier.

Vous etes restez-la, a flirter avec ce monstre! Vous avez meme ecrit un livre sur lui...

Et puis d’ailleurs vous, vous etes trompé sur lui, cet individu, n’est pas né a “ Dimbokro” mais  plutot : “à Noumoudara qui signifie en Tiéfo, sa langue maternelle, village de forgerons en ex- Haute-Volta (Burkina Faso). FELIX HOUPHOUET BOIGNY

Vous trouverez le lien de cet entretien du president Felix Houphouet Boigny sur mon blog!

Vos discussions et main tendue a Dramane Ouattara, n’a porteront jamais la paix, ni la reconciliation en Cote d’Ivoire! La Cote d’Ivoire sera reconciliee d'elle meme après  la guerre de delivrance! Le president Laurent GBA.GBO et vous monsieur Bedie, aviez contribue a la decheance de la Cote d’Ivoire a cause du  laxisme par lequel vous aviez traite et continuez de traiter le dossier Dramane Ouattara!

“Alassane n’est pas Ivoirien, mais plutôt Voltaïque (Burkinabé), d’origine. En effet, Alassane Dramane Ouattara est né à Noumoudara qui signifie en Tiéfo, sa langue maternelle, village de forgerons en ex- Haute-Volta (Burkina Faso). Noumoudara est dans le canton de Sindou, de la subdivision de Banfora, qui est du cercle de Bobo-Dioulasso. Il a pour père feu Ouattara Djika et pour mère feue Boro Bintou, tous deux Burkinabè d’origine. Alassane est jumeau, son frère est mort à sa naissance, ce qui entraina, également la mort de sa mère. Ainsi, Alassane fut élevé par Tabili Ouattara, la deuxième femme de son père, jusqu’à l’âge de 4 ans. C’est à cet âge également que le cousin et ami de son père, Tiécoura Ouattara, affectueusement appelé Mossi Ouattara à Dimbokro, comme cuisinier de l’administrateur colonial de l’époque.
Retenez également que Alassane a fait le cycle primaire et secondaire, après l’école coranique en ex-Haute-Volta, actuel Burkina Faso. Il a obtenu son Bac au Lycée Zinda. Kaboré Alassane est parfaitement conscient de ses origines voltaïques. J’en veux pour preuves le document signé de lui et qui se trouve entre les mains d’une personne digne de confiance dont je vous révélerai le nom dès mon retour de la France."

https://lacriseivoirienneestspirituelle.overblog.com/2017/03/pourquoi-ai-je-exige-cela-de-lui-c-est-parce-que-alassane-n-est-pas-ivoirien-mais-plutot-voltaique-burkinabe-d-origine.felix-houphou

Combien de fois allez-vous tendre la main @ Dramane Ouattara, cher monsieur Henri Konan Bedie?
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AMNESTY INTERNATIONAL COMMUNIQUÉ DE PRESSE AILRC-FR 16 novembre 2020 Côte d’Ivoire. L’usage de machettes et d’armes à feu témoigne de l’horreur des violences post-électorales

Publié le par Akeulette

PRIS SUR LE NET

· Des dizaines de personnes tuées depuis l’élection du 31 octobre

· Des centaines de blessés lors d’affrontements

· Des dizaines de membres de l’opposition arrêtés

· Le leader de l'opposition Pascal Affi N’Guessan détenu au secret

Les autorités en Côte d’Ivoire doivent enquêter sur l’homicide de dizaines de personnes tuées à coups de fusils, de pistolets et de machettes depuis l’élection présidentielle, a déclaré Amnesty International le 16 novembre 2020.

Les témoins avec lesquels elle s’est entretenue ont raconté les scènes de violences post-électorales dans le cadre d’affrontements croissants entre des sympathisants de l’opposition et du parti au pouvoir depuis le 31 octobre. Dans certains cas, les forces de sécurité ont été submergées, incapables de faire barrage aux violences imputables aux deux camps.

« Nous demandons aux autorités ivoiriennes d’enquêter sur ces violences sanglantes et de traduire les responsables présumés de ces agissements en justice. L’impunité qui règne de longue date en Côte d’Ivoire offre un terreau fertile à ceux qui se livrent à des homicides et bafouent les droits humains sans craindre d’être amenés à rendre des comptes, a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« C’est la deuxième fois en 10 ans que des élections en Côte d’Ivoire sont émaillées de violences. Il faut prendre sans délai des mesures afin de protéger la population et faire clairement savoir que ces meurtres ne resteront pas impunis. »

Des violences ont éclaté dans plusieurs villes du pays à l’approche de l’élection présidentielle et se sont prolongées après le scrutin. Selon le Conseil national des droits de l’homme, entre le 31 octobre et le 10 novembre, le bilan s’élève à 55 morts et 282 blessés.

En outre, des dizaines de membres de partis de l’opposition ont été interpellés, dont le leader Pascal Affi N’Guessan, arrêté dans la nuit du 6 au 7 novembre.

La semaine dernière, les violences se sont intensifiées dans le centre de la Côte d’Ivoire, notamment dans les villes de Mbatto, Elibou et Daoukro.

À Mbatto, entre le 9 et le 10 novembre, une manifestation de l’opposition s’est soldée par au moins deux morts et des dizaines de blessés, dont cinq se trouvent dans un état critique, d’après les informations reçues par Amnesty International.

Selon des témoins, les sympathisant·e·s du parti au pouvoir ont attaqué les manifestant·e·s en leur jetant des pierres, ce qui a par la suite déclenché de violents affrontements à coups de machettes et de pistolets, tandis que les forces de sécurité étaient submergées.

Un témoin a expliqué à Amnesty International :

« Ils ont commencé avec des pierres, puis des machettes et finalement on a entendu des coups de fusil […] Nous avons été violemment agressés […] Ils ont commencé à mettre le feu, à saccager et à nous tirer dessus. Les gendarmes qui se trouvaient au milieu pour disperser la foule avec des gaz lacrymogènes se sont découragés. Nous nous sommes retrouvés livrés à nous-mêmes. »

Selon un autre témoin, au moins 24 personnes ont été blessées par armes à feu les 9 et 10 novembre. Cinq se trouvaient dans un état critique et n’ont pas pu être évacuées en raison des violences. « Nous n’avons jamais vu ça, habituellement les gens prennent des machettes, mais cette fois-ci, ils avaient tous des armes à feu », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Amnesty International a constaté l’arrestation de dizaines de membres de l’opposition en marge de l’élection, après que l’opposition a appelé à la désobéissance civile, à boycotter le scrutin, à créer un Conseil national de transition et à rejeter la réélection du président Alassane Ouattara.

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan a été arrêté dans la nuit du 6 novembre et détenu au secret jusqu’au 9 novembre. Durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat. Pascal Affi N’Guessan a affirmé qu’il n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures. Il est visé par 30 chefs d’accusation, notamment « attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme ». Son avocat n'a réussi à le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n'ont pu entrer en contact avec lui. Il est pour l'instant impossible de confirmer le lieu où se trouve Pascal Affi N’Guessan. Les autorités doivent lui permettre de communiquer avec son avocat.

Le 3 novembre, 21 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire au domicile du leader de l’opposition Henri Konan Bédié. Cinq se trouvent toujours en détention ; il s’agit de Maurice Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), des sénateurs Seri Bi N’Guessan et Bassy Koffi Bernard, et de Narcisse N’dri Kouadio, directeur de cabinet d’Henri Konan Bédié. Ils ont à répondre de 16 chefs d’inculpation, notamment d’« attaque et complot contre l’autorité de l’État ». Les forces de sécurité sont toujours postées autour des domiciles de l’ancien ministre Hubert Oulaye et de Pascal Affi N’Guessan, et personne ne peut y entrer ni en sortir. Amnesty International estime qu’il s’agit d’une restriction arbitraire du droit de circuler librement de toutes les personnes se trouvant à l’intérieur de ces bâtiments.

Cette vague d'arrestations d'opposant·e·s politiques fait suite à une autre série d'arrestations un peu plus tôt cette année. En août, Amnesty International a signalé une vague d'arrestations visant des dissident·e·s politiques. Entre le 13 août et le 25 octobre, au moins 41 personnes ont été interpellées à Abidjan, Korogho, Toumodi et Alepe pendant qu'elles manifestaient ou après avoir appelé à manifester. Il s'agit entre autres de cinq membres du parti d'opposition GPS, arrêtés le 13 août alors qu'ils se rendaient à une manifestation, et de Pulchérie Edith Gbalet, coordinatrice de l'ONG Alternatives Citoyennes (ACI), interpellée le 15 août à l'hôtel où elle était descendue avec deux collègues après avoir appelé la population à manifester contre un troisième mandat d'Alassane Ouattara.

« La répression croissante visant les leaders de l’opposition et les détracteurs du gouvernement constitue une offensive contre les droits humains. Les autorités ivoiriennes doivent rétablir le droit de circuler librement des personnes se trouvant aux domiciles des leaders de l’opposition en mettant fin à la mission des forces de sécurité qui y sont stationnées, a déclaré Samira Daoud.

« Elles doivent libérer immédiatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux. Enfin, elles doivent s’engager à créer un espace où les citoyen·ne·s peuvent exprimer librement leurs opinions et manifester pacifiquement, sans crainte d’être arrêtés, agressés ou tués. »

Amnesty International

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/11/cote-divoire-use-of-machetes-and-guns-reveals-horrors/

AMNESTY INTERNATIONAL COMMUNIQUÉ DE PRESSE AILRC-FR 16 novembre 2020 Côte d’Ivoire. L’usage de machettes et d’armes à feu témoigne de l’horreur des violences post-électorales
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Vous devriez vraiment craindre le Président AFFI, pour le cacher de la sorte! Oh honte a vous! Bande de sadiques!

Publié le par Akeulette

LES MALHEURS DE LA COTE D'IVOIRE ETANT D'ORDRES SPRITUELS, IL N'Y A QUE LE SEIGNEUR QUI PUISSE LA SORTIR DE CET ENFER!!!

"Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d'iniquités, A la race des méchants, aux enfants corrompus ! 

 Votre pays est dévasté, Vos villes sont consumées par le feu, Des étrangers dévorent vos campagnes sous vos yeux, Ils ravagent et détruisent, comme des barbares.

Tes chefs sont rebelles et complices des voleurs, Tous aiment les présents et courent après les récompenses; Ils ne font pas droit à l'orphelin, Et la cause de la veuve ne vient pas jusqu'à Eux.

L'homme au regard hautain sera abaissé, Et l'orgueilleux sera humilié : L'Eternel seul sera élevé ce jour-là.

Car il y a un jour pour l'Eternel des armées Contre tout homme orgueilleux et hautain, Contre quiconque s'élève, afin qu'il soit abaissé.

Dites que le juste prospérera, Car il jouira du fruit de ses oeuvres.  Malheur au méchant ! il sera dans l'infortune, Car il recueillera le produit de ses mains."

Vous devriez vraiment craindre le Président AFFI, pour le cacher de la sorte! Oh honte a vous! Bande de sadiques!
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Côte d'Ivoire : le temps des compromis ? Rencontre Bedie-Dramane Outarra: Amorce d'un dialogue ou jeu de dupes ? Par Alain Léauthier

Publié le par Akeulette

 Alain Léauthier: GRAND REPORTER À MARIANNE

Pris sur le net

Publié le 13/11/2020

Alors que les violences se multipliaient dans le pays, Alassane Ouattara, dont l'élection pour un troisième mandat contesté a été validée par le Conseil constitutionnel, a rencontré Henri Konan Bédié, le chef de l'opposition. Amorce d'un dialogue ou jeu de dupes ?

Ils ont « brisé le mur de glace. » L’expression est celle d’Henri Konan Bédié, le chef de la coalition de l’opposition à l’issue de sa rencontre, avec Alassane Ouattara, le président réélu de la Côte d’Ivoire. Mercredi soir, alors que le pays était en train de dériver dangereusement vers une situation rappelant la guerre civile de 2010-2011, les deux hommes ont eu un entretien de 45 minutes à l’hôtel du Golf d’Abidjan. Là même où, il y a près de dix ans, alors alliés face à Laurent Gbagbo, l’un et l’autre se trouvaient reclus pendant les quatre mois de la crise post-électorale.

Depuis 2018, date du divorce consommé entre le RHDP regroupé autour de Ouattara et le PDCI de Konan Bédié - « canal historique » des Houphouëtistes - la tension n’a cessé de monter. Entre eux et, au-delà, dans l’ensemble du pays, attisée par la décision d’Alassane Ouattara de briguer un troisième mandat successif quand la plupart des experts en droit estimaient que la Constitution le lui interdisait.

POURSUITES JUDICIAIRES ET ARRESTATIONS

Rien n’a pu convaincre l’ancien cadre du FMI de renoncer : ni l’appel à la désobéissance civile lancée par la quasi-totalité des partis d’opposition et une mosaïque d’organisations, ni les discrètes pressions diplomatiques. Résultat : une élection largement ignorée par la population, par crainte des violences ou adhésion au boycott prôné par l’opposition, mais finalement validée par le Conseil constitutionnel.

Face à la détermination affichée par ses adversaires, regroupés désormais dans un Conseil national de transition, sorte de gouvernement bis n’en ayant pas le nom, Ouattara a d’abord donné du bâton : poursuites judiciaires pour « attentat et complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national », arrestation de plusieurs très hauts cadres du PDCI ou, après deux jours de cavale, de Pascal Affi N’Guessan, le porte-parole de l’opposition et dirigeant du FPI, le parti fondé par Laurent Gbagbo. Dimanche dernier, Affi N'Guessan apparaît dans une vidéo tournée, semble-t-il, dans les locaux de la DST ivoirienne, mal à l'aise et visiblement sommé de répondre à des questions très directives d'un interlocuteur hors champ : - « Les réseaux dites que vous êtes décédé, c'est de l'intox hein ! » - « Oui je me porte bien, je ne suis pas décédé, je rassure ma famille »- « Vous avez été torturé ? » « Non, pas du tout j'ai été bien reçu… »

Apparemment, l’opération à laquelle 'Affi » a été forcé de se plier a pour but de calmer ses partisans et tous ceux de l’opposition qui n’en démordent pas et continuent de manifester contre le « troisième mandat illégal » en plusieurs points du pays.

TOLÉRANCE ET PARDON MUTUEL

Depuis le mois d'août, il y a régulièrement des affrontements, avec la gendarmerie ou la police mais aussi avec des groupes de population favorables à Alassane Ouattara et assimilées, à tort ou à raison, aux seules ethnies nordistes musulmanes.

C’est du moins la lecture qu’en donnent certains journaux tout comme les autorités ivoiriennes. Dans un entretien accordé à Paris-Match, Alassane Ouattara n'a-t-il pas dénoncé une opposition irresponsable, jouant avec le feu des divisions communautaires ? Voyez, les faits lui donnent raison !, commente-t-on dans son entourage.

En début de semaine le lundi 9 novembre, le président tente pourtant de se situer au-dessus de la mêlée, condamne toutes les violences, invoque le « vivre ensemble », la tolérance et le pardon mutuel. Mais dès le lendemain, le feu reprend dans les rues de M’Batto, une bourgade située dans la région de Moronou (centre-est de la Côte d’Ivoire) fief d’Affi N’Guessan. Face à face, selon certaines versions, des jeunes de l’opposition, essentiellement des autochtones Agni et des jeunes Malinkés, partisans du pouvoir.

CORPS CALCINÉS ET DÉCAPITÉS

Les heures qui suivent réveillent les pires souvenirs de 2010-2011 : corps calcinés, décapités, un nombre encore indéterminé de morts, des dizaines de personnes blessées, à la machette mais aussi par balles, des boutiques saccagées et des habitants hébétés. Le poison des haines tribales, lit-on ici et là.

Quelques témoignages, difficilement vérifiables, racontent pourtant un autre scénario, impliquant des hordes de petits voyous, les « Microbes », supposément financés et quelquefois armés par le pouvoir pour faire le « sale boulot » en lieu et place des forces de l'ordre. En raison de leurs origines, communes à celles d'Alassane Ouattara, le soupçon est récurrent et, même si elle ne porte pas d'accusation explicite, l'opposition n'en veut pour preuve que les violences survenues au mois d'octobre à Dabou, 50 kilomètres à l'ouest d'Abidjan.

85 MORTS DEPUIS LE MOIS D'AOÛT

Pendant trois jours, les dits « affrontements intercommunautaires » font rage. Bilan : 16 morts, 67 blessés. « Les premières investigations ont révélé que ces actes ont été suscités, avec la présence d'individus non-résidents dans la localité qui ont indistinctement porté atteinte à l'intégrité physique et aux biens des membres des deux communautés en ayant pour sombre dessein de créer un conflit intercommunautaire », reconnaît alors le gouvernement. Sans plus de précision sur l'identité des 52 « individus » arrêtés, porteurs de 70 machettes et 12 fusils.

À l’époque, les chancelleries et l'ONU s'alarment. Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne exprime « son inquiétude devant le manque de consensus entourant le processus électoral. » Les mêmes réclamaient depuis quelques jours la libération de tous les prisonniers politiques et, à l'adresse de Ouattara, un « geste fort » en direction de l'opposition. C'était notamment l'exigence d'Emmanuel Macron que l'on disait très contrarié par la raide attitude de son homologue ivoirien et, comme d'autres chefs d'État, choqué par l'intrusion des forces de police dans le domicile même d'Henri Konan Bédié, ancien président de 1993 à 1999.

La rencontre de l'hôtel du Golf semble calmer le jeu mais porte plus de questions que de réponses.. L'ensemble des dirigeants de l'opposition doivent se rencontrer aujourd'hui même et, si tous se félicitent de l'entrevue, ils maintiennent plusieurs demandes avant la poursuite du dialogue, notamment une enquête internationale sur les violences - 85 morts officiellement depuis le mois d'août - et la présence d'un médiateur, non ivoirien et non issu de la CEDEAO ( Communauté économique des États d'Afrique de l’Ouest) suspecte d'être trop partiale. Du départ d'Alassane Outtara, présenté il y a peu encore comme un préalable non négociable, il n'est pour l'heure plus question...

Par Alain Léauthier

 

Côte d'Ivoire : le temps des compromis ? Rencontre Bedie-Dramane Outarra: Amorce d'un dialogue ou jeu de dupes ? Par Alain Léauthier
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VOUS AVEZ DIT TRAITRES? Danon Djedje et Assoa Adou une vraie bande de losers et de traitres!

Publié le par Akeulette

Pendant que le president Affi, croupit quelque part dans une prison en Cote d'Ivoire, depuis mainteant 8 jours qu'il a ete enleve par la milice de Dramane Ouattara, et que sa famille et ses avocats n'ont acces a lui,  et que bizarrement, personne ne leve la voix au FPI pour decrier cette situation, c'est en ces moments difficiles pour la democratie  ivoirienne, que messieurs Danon Djedje et Assoa Adou trouvent opportun de s'afficher avec des sourires aux levres, au pres de monsieur Bakayoko pour une autre rencontre bidon comme celle de Bedie-Dramane Ouattara. Ce Danon Djedje, un anti Affi et un hypocrite de pro GBA.GBO n'est pas son premier essai. Il etait parmi  ces gens du FPI, avec la Lorougnon a l'investiture de Dramane Ouattara en 2011 pendant que le president GBA.GBO etait emprisonne a Korogho et le president Affi a Bouna! Si, ca n'etait pas de la traitrise, qu'est-ce que c'etait alors! De faux democrates qui denoncent jamais les derives du pouvoir Dramane Ouattara, tout ce qui les interesse, c'est leur FPI, pro gens de l'ouest et non la Cote d'Ivoire! Un FPI sans le president AFFI N'GUESSAN, ces gens sont une honte pour la demoncratie Ivoirienne! La Lourougnon cette grande gueule de tribaliste de l'ouest et son compere Lida Kouassi sont muets comme une carpe aujourd'hui! Depuis l'arrestation du president Affi l'opposition Ivoirienne est " morte" en Cote d'Ivoire! Le Lida Kouassi et sa bande de tribalistes, ne sont bons qu'a denigrer le president AFFI, mais jamais a defendre la Cote d'Ivoire.

Une vraie bande de losers et de traitres!

 

 

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La rencontre Bedie-Dramane Ouattara n'amuse pas dutout la Cote d'Ivoire!

Publié le par Akeulette

Monsieur Henri Konan Bedie, a accepte de rencontrer Dramane Ouattara le mercredi 11 novembre 2020 a l'hotel du Golf pour " discuter", apres tout les degats qu'ont causes la candidature controversee de ce dernier. 

Soudainement, Dramane Ouattara s'est souvenu: "que la paix est la chose la plus chère pour tous les deux, et pour tous les Ivoiriens. "

Apres avoir fait tuer des centaines d'Ivoiriens par sa milice tribale et ses microbes, le Moro Naba de Sindou a maintenant decide qu'il voudrait " parler de paix", car il a obtenu par la force, ce qu'il voulait en pietinant la constitution Ivoirienne dont il n'a rien foutre!

Et pourquoi diantre, monsieur Henri Konan Bedie accepte t-il de rencontrer cet homme sans parole et sans dignite? Monsieur Bedie a t-il pense a tout ces nombreux morts, ou aux pauvres parents de ces personnes mortes gratuitement, depuis le mois d'aout ou le Moro Naba a annonce sa cadidature? Dramane Ouattara a fallit vous faire tuer par sa milice, il a fait encerler votre residence par les forces de l'ordre, qui ont tire plusieurs tirs d'armes a feu sur votre  habitation! "À l'intérieur de la résidence, les hommes chargés de la sécurité d'Henri Konan Bédié ont sorti des Kalachnikov pour se préparer à le défendre, a témoigné un journaliste de l'AFP."

Et malgre tout cela, vous acceptez de rencontrer cet MONSTRE DU BURKINA-FASSO?

C'est une insulte faite a la Cote d'Ivoire, cher monsieur Bedie, en acceptant encore de rencontrer le bourreau des Ivoiriens! Une chose est certaine la Cote d'Ivoire, sait que Celui qui la Sauve, C'est LE SEIGNEUR! CELUI QUI L'ARRACHE DES GRIFFES DU MORO NABA DU BURKINA FASSO C'EST LE CHRIST!

 

La rencontre Bedie-Dramane Ouattara n'amuse pas dutout la Cote d'Ivoire!
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NE PAS SE TROMPER DU CŒUR DE LA CRISE IVOIRIENNE: Par Katinan KONE

Publié le par Akeulette

L’une des qualités majeures de la sagesse est son imprescriptibilité en ce qu’elle résiste au temps et peut servir de boussole pour résoudre, en tout temps et en tout lieu, les problèmes identiques. Il en va ainsi de la théorie sur les contradictions dans les mouvements des choses ou des phénomènes conceptualisée dans le matérialisme-dialectique de Hegel. Selon cette théorie, chaque mouvement est porté par un ensemble de contradictions interdépendantes les unes des autres.

Mais cette multiplicité de contradictions ne doit jamais faire oublier la contradiction principale, celle qui est le fondement même, à un temps précis, du mouvement de la chose ou du phénomène. Il arrive parfois même qu’une contradiction secondaire, du fait de son importance apparente, tente de se donner le statut de la contradiction principale. En se focalisant sur cette contradiction secondaire, l’on court le risque de ne pas comprendre le sens du mouvement. Il en est ainsi de la crise actuelle qui a cours en Côte d’Ivoire. En effet, une opinion obscure émerge dans la communauté nationale.

Celle-ci tend à présenter la création du Conseil National de Transition (CNT) comme la cause principale de la violence policière et militaire que monsieur Ouattara exerce, à bras raccourci, sur son opposition. Une telle présentation des choses, du reste, alimentée par les officines proches du régime d’Abidjan, vise à créer un autre centre d’intérêt de ce conflit afin de dédouaner totalement monsieur Ouattara et charger symétriquement son opposition politique en rendant celle-ci victime de ses propres turpitudes. Une telle approche est à double titre abjecte. Elle est abjecte, d’une part, parce qu’elle procède d’une malhonnêteté sans limite et, d’autre part, parce qu’elle risque de tuer la lutte avant que celle-ci n’atteigne son résultat ultime.

Il convient de rappeler la chronologie des faits pour comprendre le cœur de la crise, c’est-à-dire la contradiction principale de laquelle découlent toutes les autres.

Le 06 Août 2020, le Chef de l’Etat sortant, annonce sa candidature à un troisième mandat. Ce faisant, il viole, d’une part, la Constitution qui ne lui autorise que deux mandats comme ne l’ont cessé de rappeler tous les experts commis à la rédaction de la constitution de 2016 ; et, d’autre part, il prend le contre-pied de son engagement solennel, tant dans la forme que dans le fond, pris devant la nation et devant le monde entier de ne pas se présenter à un 3ème mandat. C’était le 5 mars 2020 devant le Congrès à Yamoussoukro. Dès le 7 Août 2020, le lendemain de l’annonce de sa candidature, l’on enregistra les premières manifestations de protestation lancées par la société civile et les premières réprimandes brutales et violentes contre les manifestants de la part des forces de police ainsi que des forces parallèles.

Les brutalités policières qui ont occasionné des morts d’hommes, généralement tués à l’arme blanche, sont assorties de nombreuses arrestations dont celle, en particulier, de Pulchérie Gballet, présidente de l’association de la société civile qui avait appelé à manifester contre la décision du Chef de l’Etat de briguer un 3ème mandat. Ces actes de violence policière contre les manifestants ainsi que les arrestations sont dénoncés, d’abord, par les Etats Unis d’Amérique le 25 Août 2020, ensuite par Amnesty International le 28 Août et, enfin, par l’UE le 18 Septembre 2020. Devant le refus du gouvernement d’ouvrir un dialogue avec l’opposition pour discuter des points du conflit, cette dernière lance, le 20 septembre 2020, le mot d’ordre de « désobéissance civile » qui aboutira au boycott réussi du scrutin du 31 Octobre 2020.

Tirant toutes les conséquences de l’échec dudit scrutin, l’opposition, en toute logique, refuse de reconnaître l’élection de monsieur Ouattara. Et, relevant une vacance de pouvoir, cette opposition crée dans la foulée, le 02 novembre 20, le Conseil National de Transition (CNT).

Comme l’on peut le constater, le cœur de la crise politique actuelle est la candidature de monsieur Ouattara à un troisième mandat en violation de la Constitution. C’est cette première illégalité qui est la source première de la crise politique et en constitue, de ce fait, la contradiction principale. Sans préjudice des critiques, justifiées ou non, qui sont faites au sujet de la création du CNT, ce dernier fait, bien que majeur, ne saurait en aucun cas être regardé comme la contradiction principale de la crise ivoirienne. A supposer même que sa création soit illégale,

cette illégalité ne confère pas pour autant une légalité à la candidature de monsieur Ouattara. Cette dernière souffre d’une illégalité ab initio qui impacte négativement sa supposée réélection du 31 Octobre 2020. Rien ne peut, a posteriori, corriger cette illégalité intrinsèque établie a priori. Le régime ivoirien, en rattachant l’arrestation de certains leaders de l’opposition et le blocus sur les domiciles de d’autres à la création du CNT, entend donner de l’ampleur à ce fait qu’il juge illégal afin de couvrir la controverse essentielle qui porte à la fois sur sa légitimité et sa légalité. Or, tout montre, dans ses actes et dans ses discours, que monsieur Ouattara avait planifié l’arrestation de ses opposants avant même la tenue du scrutin présidentiel. Ainsi, dans son interview accordée au journal le Monde du 24 octobre 2020, il avait annoncé déjà les poursuites contre ses adversaires politiques. Il avait même fixé le quantum de la peine des uns et des autres. C’était bien avant la création du CNT. L’arrestation programmée des principaux animateurs de l’opposition politique et de l’opposition civile devrait servir de moyen de change en cas de négociations pour monsieur Ouattara.

Il réussirait ainsi à déplacer le cœur de la crise de l’illégalité de sa candidature et, donc, de sa réélection vers la libération des prisonniers-otages. Le CNT ne sert finalement que de prétexte. C’est à ce niveau que se situe toute la faiblesse de ce Conseil qui se pose, à mon sens, plus en termes d’opportunité que de légalité. En effet, si le CNT avait été créé dans un autre contexte, l’état de nécessité crée par ce contexte lui aurait conféré la légalité.

Au total, il faut rester vigilant sur le débat et la cause de la crise. Le succès final de l’opposition ne dépendra finalement que de sa capacité à discerner, entre plusieurs, la contradiction principale de la crise qui demeure la violation de la Constitution par le Chef de l’Etat sortant. Toutes les autres contradictions lui sont secondaires en ce qu’elles découlent d’elle. Tous les efforts et les sacrifices de l’opposition seront vains si, au final, cette crise se résout au préjudice de sa cause principale.

 

Katinan KONE.

NE PAS SE TROMPER DU CŒUR DE LA CRISE IVOIRIENNE: Par Katinan KONE
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Côte d’Ivoire : Pascal Affi N’Guessan, la naissance d’un opposant: Par RFI

Publié le par Akeulette

09 novembre 2020 à 18h38 | Par Benjamin Roger

Avec son arrestation pour son rôle dans la création du Conseil national de Transition, le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, a changé de statut. Celui qui a rejoint l’appel à la « désobéissance civile » d’Henri Konan Bédié est devenu une figure de l’opposition.

La vidéo est filmée en plan serré. Les traits sont tirés, le regard un peu hagard. Il ne porte pas ses habituelles lunettes, mais est vêtu du même polo noir que lors de sa dernière apparition publique, il y a quelques jours, en tant que porte-parole du Conseil national de transition (CNT).

« Nous sommes le dimanche 8 novembre 2020. Je ne suis pas décédé. Je me porte bien. Je n’ai pas été torturé […]. Je voudrais vraiment rassurer mon épouse et mes enfants. » Rire contraint face aux relances d’un interlocuteur qui lui souffle ses réponses. Pascal Affi N’Guessan se plie, sans doute sans en avoir vraiment le choix, à cette mise en scène sommaire.

Tournée à la hâte dans un bureau de la Direction de la surveillance du territoire (DST) à Abidjan, cette vidéo surprenante fait office de « preuve de vie » de l’ex-Premier ministre. Immédiatement relayée sur les réseaux sociaux ivoiriens, elle a pour but d’éteindre la rumeur de son décès, qui enflait depuis le début de la journée sur les bords de la lagune Ebrié.

Trente-six heures plus tôt, vendredi soir, le président du Front populaire ivoirien (FPI) légalement reconnu avait été arrêté à bord d’un véhicule à Akoupé, alors qu’il faisait route vers sa ville natale de Bongouanou, dans le Moronou. La fin de plusieurs jours dans la clandestinité durant lesquels personne, à part son premier cercle, ne savait où il se trouvait.

Pascal Affi N’Guessan, 67 ans, avait disparu le mardi après-midi, alors que les forces de l’ordre venaient d’arrêter une vingtaine de proches d’Henri Konan Bédié et d’encercler la résidence de ce dernier à Cocody. Au même moment, le même dispositif sécuritaire était installé autour de la villa d’Affi N’Guessan, dans le quartier de La Riviera, et de celles d’autres dirigeants du CNT, dont Albert Mabri Toikeusse, dont on est également sans nouvelles.

Absent quand la gendarmerie est arrivée devant son domicile, situé à un jet de pierre de celui du Premier ministre, Hamed Bakayoko, Affi N’Guessan avait décidé de ne pas rentrer chez lui. Il avait prévenu sa femme Angeline, restée à la maison, avait coupé son téléphone et s’était mis à l’abri. Selon son entourage, il n’a jamais « cherché à fuir » à l’étranger, notamment au Ghana voisin, ni même essayé de se réfugier à l’ambassade d’Afrique du Sud, comme certains l’ont laissé entendre.

D’après Richard Adou, le procureur de la République, le porte-parole du CNT était « activement recherché » par les autorités. Comme les autres dirigeants de cette structure parallèle mise en place par l’opposition après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat, il est accusé d’avoir commis un acte de sédition « constitutif d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national ». Selon nos informations, il a été présenté ce lundi à un juge de la cellule spéciale d’enquête pour se voir signifier les charges retenues contre lui et a été incarcéré dans la foulée.

Difficile d’imaginer, il y a encore quelques mois, que Pascal Affi N’Guessan finirait ainsi sa campagne pour la présidentielle. Après l’échec de sa tentative de rapprochement avec Laurent Gbagbo et ses fidèles (les fameux « GOR » – « Gbagbo ou rien ») initiée au début de l’année, il avait décidé de présenter sa candidature. Beaucoup – à commencer par ses adversaires du FPI pro-Gbagbo – l’accusaient alors d’être de mèche avec le pouvoir, l’accusant volontiers d’être l’ « opposant utile » du régime.

Mi-septembre, Affi N’Guessan fait partie des quatre candidats dont les dossiers de candidature ont été retenus par le Conseil constitutionnel. Mais quand, le 18, Bédié et les principales forces de l’opposition appellent les Ivoiriens à la désobéissance civile face à la « forfaiture de Ouattara », lui seul manque à l’appel. Après de multiples tractations, et notamment grâce à l’intervention auprès de Gbagbo de ceux qui plaident pour l’unité de l’opposition face à Ouattara, le candidat du FPI rallie finalement l’appel à la désobéissance civile la semaine suivante.

« Il a été beaucoup critiqué mais il a toujours été d’une grande cohérence, affirme sa communicante française, Geneviève Goëtzinger. Depuis le début, il est légaliste. Il d’abord essayé de jouer le jeu des institutions, en tentant d’obtenir la réforme de la Commission électorale indépendante [CEI]. Puis, quand le Conseil constitutionnel a dévoilé la liste des candidats, il a compris que Ouattara ne laisserait aucune chance à ses adversaires. Il a donc rallié l’appel de l’opposition à la désobéissance civile, mais là encore dans une logique légaliste, afin de défendre la Constitution. »

Au fil des jours, Pascal Affi N’Guessan prend de l’épaisseur au sein du front d’opposition à Alassane Ouattara. Aux côtés de son allié et aîné, Henri Konan Bédié, il affiche, à longueur d’interviews et de conférences de presse, sa détermination à faire barrage au troisième mandat.

Après l’annonce de la réélection de Ouattara avec plus de 94 % des voix, le CNT est créé. L’objectif ? Instaurer une transition qui organisera de nouvelles élections « libres, inclusives et transparentes ». Les deux opposants qui ont refusé de prendre part à la présidentielle du 31 octobre et appelé leurs compatriotes au « boycott actif » se répartissent les rôles : Bédié en sera le président, Affi N’Guessan le porte-parole. « Il ne pouvait en être autrement. Cette position particulière lui revenait car sa candidature avait été retenue, mais il a quand même décidé de défendre nos institutions républicaines », estime un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

Durant ces quelques jours, dans son nouveau costume de porte-parole officiel du CNT, l’ancien Premier ministre continue à attaquer Alassane Ouattara et à dénoncer sa réélection. « Il a montré un engagement sans faille dans notre combat et a affiché une vraie prestance dans son rôle de porte-parole. Il a toute sa place au sein du front d’opposition », affirme l’un de ses soutiens.

Cela suffira-t-il pour aplanir enfin ses vieux différends avec les pro-Gbagbo et réunir les deux ailes du FPI ? Avec l’ex-président, qui réside à Bruxelles en attendant le verdict en appel de la Cour pénale internationale (CPI), les rapports se sont pacifiés. Ces dernières semaines, les deux hommes avaient échangé plusieurs fois au téléphone. Désormais en prison, comme son mentor avant lui, Pascal Affi N’Guessan pourrait en ressortir auréolé du statut d’opposant ayant, lui aussi, payé de sa personne son engagement politique.

https://www.jeuneafrique.com/1071762/politique/cote-divoire-pascal-affi-nguessan-la-naissance-dun-opposant/?utm_source=facebook.com&utm_medium=social&utm_content=jeune_afrique&utm_campaign=post_articles_facebook_09_11_2020&fbclid=IwAR3ZS2C5NVFcpUCRbd9XF2hTRed-NezXf1AnsqACZxgXxdN1xngzOvuh53I

Côte d’Ivoire : Pascal Affi N’Guessan, la naissance d’un opposant: Par RFI
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Côte d’Ivoire: l’opposition s'inquiète pour ses responsables arrêtés: Par RFI

Publié le par Akeulette

Publié le : 

 

Les tensions politiques sont de plus en plus fortes en Côte d'Ivoire, une semaine après une élection présidentielle controversée qui a vu le président sortant Alassane Ouattara l’emporter avec 94,27% des suffrages, selon la CEI. Accusés de sédition et d’« actes de terrorisme », plusieurs leaders de l’opposition sont recherchés ou mis aux arrêts.

Maurice Guikahué, le numéro 2 du PDCI, dort désormais à la MACA. Selon le Parti démocratique, il a été mis en détention dans la grande prison d’Abidjan vendredi, avec cinq autres personnalités du parti, dont les sénateurs Seri Bi N’Guessan et Bassy Koffi Bernard, ainsi que le directeur de cabinet d’Henri Konan Bédié, Narcisse N’dri.

L’ancien Premier ministre et président du FPI-légal, Pascal Affi N’Guessan, a été arrêté vendredi soir, mais depuis, il est introuvable, selon ses avocats qui souhaitent assurer sa défense et s’enquérir de son état physique et mental.

Dans un communiqué publié dimanche en fin de soirée, le ministère de la Sécurité déclare qu’il se « porte bien », sans préciser son lieu de détention. Une source policière indique qu’il se trouve en « lieu sûr », qui ne peut pas être révélé pour des questions de sécurité.

Seize chefs d'accusation

Toutes ces personnalités, ainsi que l’ancien ministre Abdallah Mabri Toikeusse, toujours « en fuite », sont poursuivies par la justice ivoirienne de 16 chefs d’accusation, dont « complot et attentat contre autorité de l’Etat ». Après le scrutin, elles ont refusé de reconnaître la réélection d’Alassane Ouattara, qu’elles jugent inconstitutionnelle.

Dans un communiqué, le PDCI exige leur libération et dénonce également des « expéditions punitives » contre les militants, et l’occupation « par les forces de l’ordre » du siège du parti qui se trouve dans le quartier de Cocody, à Abidjan.

Nous sommes extrêmement préoccupés, parce que cela fait 48h qu’on ne peut pas voir Pascal Affi N’Guessan, on ne sait pas quel état il est. Ni ses avocats, ni son médecin, ni sa famille n’ont accès à lui. C’est inadmissible. C’est une violation des obligations internationales

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201108-c%C3%B4te-divoire-opposition-inqui%C3%A8te-pour-ses-responsables-arr%C3%AAt%C3%A9s?fbclid=IwAR0gy45aOMkl1t07P4nkw-Cuogh1z_XQymbOUIX9INZXw9QFhuibnVU_So8&ref=fb_i

Côte d’Ivoire: l’opposition s'inquiète pour ses responsables arrêtés: Par RFI
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