Hier 28 avril 2020, toujours dans la continuité de mon songe du 06 janvier 2016, le parquet d’Abidjan a requis, contre Soro Guillaume<<20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans.>> << il a été reconnu coupable de recel de deniers publics detournés et de blanchiment de capitaux.>>
La reaction de Soro Guillaume quelques minutes après sa condamnation.
<< C’est une sentence qui ne nous émeut absolument pas. La parodie de procès à laquelle nous avons assisté ce jour est la preuve ultime que l’État de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara. Je lui dis que cette décision ne nous ébranle pas. Je considère ce verdict comme un non-événement, je maintiens ma candidature à la présidentielle et je demande à tous mes partisans de demeurer mobilisés et de continuer le travail de mobilisation et d'implantion. Notre victoire ne fait aucun doute. Nous gagnerons la prochaine élection présidentielle, c'est une certitude.>> (Jeune Afrique)
Lui, Soro Guillaume, pour se soulager de sa peine, continue dans dans l' arrogance en proclamant qu’il va gagner les elections presidentielles de 2020 en Cote d’Ivoire, alors que, jusqu’ici, toute les visions que j’ai eu sur lui sont, tres, tres negatives! Vous avez pu les lire sur mon blog.
Les 22 et 23 fevrier 2020, j’ai eu deux visions sur lui, que je n’ai pas eu le courage de publier sur mon blog, car je ne veux pas attrister ces partisants. J’ai redigee et gardee ces visions au brouillon, au moment opportun, je les publierai.
Dans ce reve, je vois deux girafes, qui mangeaient tranquillement des feuilles d’un grand arbre. Cet arbre etait geant. On aurait dit que, ces deux girafes etaient des siamois. Ils etaient attaches l’un a l’autre par leur cou. Et c’est la girafe qui avait le cou au dessous, qui aidait l’autre a lever son cou, pour pouvoir manger tranquillement les feuilles de cet arbre geant. En fait, c’est comme s’il n’y avait pas de vie, dans la girafe qui avait besoin d’aide, elle ne tenait, que parceque l’autre girafe l’aidait a se nourrir. C'est comme si le sang ne circulait pas bien dans son corps. Et puis tout a coup, je vois le cou de la girafe qui avait besoin d’aide ceder, son cou se casse, et elle tombe sur le goudron dans un bruit assourdissant, c'etait effrayant.L'arbre geant, est la metaphore de la Cote d'Ivoire. Je vois ensuite un musulman entrain de prier sur la peau de cette girafe qui venait de mourir. Cet homme me faisait de la peine, il etait lourdement handicape, je le voyais supplier Dieu dans sa priere, il faisait de grands gestes dans sa priere. Il ne pouvait plus se lever a cause de son grand handicap.
Interpretation du reve:
Les deux girafes, sont la metaphore des deux hommes puissants au sommet de l’etat en Cote d’Ivoire. C’est a dire, le president de la republique et son premier ministre. Le president de la republique, est celui qui est entrain de faire mains et pieds, pour imposer son premier ministre, comme future president de la Cote d’Ivoire. Mais son premier ministre est malade, selon ce que, j'ai vu dans mon reve, et ne tiendra pas. Son cou cede dans le reve , il tombe et il meurt. Le bruit assourdissant dans le reve est le choc que produira cette nouvelle! Cette mort, n’est peut-etre pas une mort physique, cela peut etre le symbole de la fin de sa carriere politique. Apres cela, son mentor (le president), n’aura plus de pouvoir, il ne pourra plus se mouvoir pour manigancer des projets machiaveliques dans la politique ivoirienne. D'ou son lourd handicap dans le reve, metaphore du musulman lourdement handicape qui suppliait Dieu dans sa priere.
Symptômes, transmission, double infection : ce que l'on sait du Covid-19
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Trois mois après le début de la pandémie de coronavirus, le Covid-19 est entré dans le quotidien de milliards d'êtres humains, qui en apprennent chaque jour un peu plus sur cette maladie combattue par les médecins du monde entier. France 24 fait le point sur les dernières informations connues à son sujet.
Comment savoir si l'on est atteint du coronavirus ? Comment l'attraper ? Peut-on être contaminé deux fois ? France 24 fait le point sur les dernières informations connues au sujet de ce nouveau coronavirus : bine connu désormais sous l'appellation de Covid-19.
Quels sont les symptômes de ce virus ?
Si vous souffrez de troubles respiratoires, de fièvre, de toux, ou si vous vous essoufflez ou avez des difficultés respiratoires, vous êtes potentiellement touché par le Covid-19. Ces symptômes listés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) peuvent être plus ou moins présents selon les cas. L'évolution peut aussi être fluctuante, avec des hauts et des bas.
Autre symptôme fréquent : la perte d'odorat et de goût. Selon une récente étude belge réalisée sur 417 patients infectés de façon "non sévère", 86 % présentent des troubles de l'odorat (la plupart ne sentant plus rien) et 88 % des troubles du goût. En général, les symptômes durent deux semaines, parfois plus, parfois moins. Et l'aggravation peut survenir dans un second temps.
"Dans les cas les plus graves, l'infection peut entraîner une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère [SRAS], une insuffisance rénale, voire la mort", précise l'OMS.
Il n'existe ni vaccin ni médicament et la prise en charge consiste à traiter les symptômes. Certains patients se voient malgré tout administrer des antiviraux ou d'autres traitements expérimentaux, dont l'efficacité est en cours d'évaluation.
Par ailleurs, on peut être porteur du virus, sans en avoir les symptômes (on dit alors que le patient est "asymptomatique"). D'où la nécessité, sans être testé, de ne sortir de chez soi qu'en cas de nécessité.
Quels modes de transmission ?
Le virus se transmet essentiellement par voie respiratoire et par contact physique. La transmission par voie respiratoire se fait à travers les gouttelettes de salive expulsées par le malade (symptomatique ou asymptomatique), par exemple lorsqu'il tousse. Les scientifiques estiment que cela nécessite une distance de contact rapprochée (environ un mètre, voire 1,50 mètre).
Pour éviter la contagion, les autorités sanitaires insistent sur l'importance des mesures-barrières : éviter de se serrer la main et de s'embrasser, se laver les mains fréquemment, tousser ou éternuer dans le creux de son coude ou dans un mouchoir jetable, porter un masque (que l'on soit malade ou non)... En outre, on peut être contaminé en touchant un objet infecté, puis en portant sa main à son visage (yeux, nez, bouche...). Il est donc très important de se laver régulièrement les mains.
Une étude publiée mi-mars dans la revue américaine NEJM a montré que le Covid-19 est détectable jusqu'à deux à trois jours sur des surfaces en plastique ou en acier inoxydable, et jusqu'à 24 heures sur du carton. Toutefois, ces durées maximales ne sont que théoriques, car enregistrées en conditions expérimentales.
"Ce n'est pas parce qu'un peu de virus survit que cela est suffisant pour contaminer une personne qui toucherait cette surface. En effet, au bout de quelques heures, le virus [dans sa grande majorité] meurt et n'est probablement plus contagieux", soulignent les autorités sanitaires françaises sur le site officiel du gouvernement sur le coronavirus.
Autre inconnue : la faculté du Covid-19 à se transmettre via l'air expiré (les "aérosols" dans le jargon scientifique) et pas uniquement la toux ou les éternuements. Objet de nombreuses spéculations ces dernières semaines, ce mode de transmission n'est pas encore scientifiquement prouvé.
Peut-on être infecté deux fois ?
Est-il possible d'être contaminé par le coronavirus, de guérir, d'être testé négatif, puis d'être réinfecté dans la foulée ? Quelques cas en Asie ont soulevé cette question. Dans la mesure où ces cas étaient isolés, les scientifiques pensent qu'ils s'expliquent par le fait que ces patients n'avaient en réalité jamais vraiment guéri. Le test négatif peut soit venir du fait qu'il a été mal réalisé, soit d'une très faible présence du virus dans l'organisme. Pour autant, on manque toujours de certitudes sur l'immunité qu'on peut acquérir contre le virus.
En se basant sur l'exemple d'autres maladies virales, les spécialistes jugent vraisemblable qu'une fois guéri, on soit temporairement immunisé, même si cela n'est pas encore prouvé. Cela étant, on ignore la durée de cette immunité supposée. Or, cette question est cruciale.
"Si une personne peut en théorie être immunisée pendant une longue période, par exemple 12 à 24 mois, elle peut alors retourner dans les lieux publics en toute sécurité, même si le virus circule encore […]. À l'inverse, si l'immunité est très courte, une personne qui a déjà été infectée pourrait l'être à nouveau très vite après sa guérison", explique le Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS) à Washington.
Quels sont les individus les plus à risque ?
La gravité du Covid-19 et la maladie provoquée par ce nouveau coronavirus, augmentent avec l'âge, comme l'ont établi différentes études. Parue le 31 mars dans la revue médicale britannique The Lancet, la dernière en date montre que la maladie est en moyenne beaucoup plus redoutable pour les personnes de plus de 60 ans, avec un taux de mortalité de 6,4 % (parmi les cas confirmés).
Le taux de mortalité grimpe même à 13,4 % pour les plus de 80 ans contre 0,32 % de décès seulement pour les moins de 60 ans, selon ces travaux portant principalement sur plusieurs centaines de cas chinois observés en février. De même, cette étude montre que la proportion des malades nécessitant une hospitalisation grimpe fortement avec l'âge : 0,04 % pour les 10/19 ans, 4,3 % pour les 40/49 ans, 11,8 % pour les 60/69 ans et 18,4 % pour les plus de 80 ans. Ce dernier chiffre signifie qu'environ un octogénaire sur cinq développe une forme suffisamment grave pour nécessiter une hospitalisation.
Outre l'âge, le fait d'avoir une maladie chronique (insuffisance respiratoire, pathologie cardiaque, antécédent d'AVC, cancer, obésité...) est un facteur de risque, c'est ce qu'on appelle les facteurs de comorbidité. Dans un récent rapport portant sur 10 000 morts, l'Institut supérieur de la santé (ISS) italien a recensé des pathologies courantes sur les personnes décédées. Les plus fréquentes sont l'hypertension (73,5 % des cas), le diabète (31 %) ou la cardiopathie ischémique (une pathologie cardiaque lourde, 27 %).
Enfin, selon une vaste analyse publiée le 24 février par des chercheurs chinois dans la revue médicale américaine Jama, la maladie est bénigne dans 80,9 % des cas, "grave" dans 13,8 % des cas et "critique" dans 4,7 % des cas.
À quel nombre de morts doit-on s'attendre ?
Si on rapporte le nombre de morts dans le monde au nombre total de cas officiellement recensés, le Covid-19 tue environ 5 % des malades diagnostiqués, avec des disparités selon les pays. Mais le supposé taux de létalité doit être pris avec des pincettes, car on ignore combien de personnes ont réellement été infectées. Dans la mesure où de nombreux patients semblent développer peu, voire pas de symptômes, leur nombre est vraisemblablement supérieur aux cas détectés, ce qui ferait donc baisser ce taux.
De plus, les pays appliquent des politiques de tests très différentes et certains ne testent pas systématiquement tous les cas suspects. En réalité, si l'on intègre une estimation des cas non détectés, "cela donne sans doute un taux de mortalité autour de 1 %", soit "10 fois plus que la grippe saisonnière", a expliqué il y a quelques semaines l'Américain Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des maladies infectieuses, devant le Congrès.
L'étude publiée dans The Lancet le 31 mars évaluait à 1,38 % la proportion de morts parmi les cas confirmés. Cela étant, la dangerosité d'une maladie ne dépend pas seulement du taux de mortalité dans l'absolu mais aussi de sa faculté à se répandre plus ou moins largement.
Même si seuls 1 % des malades meurent, "cela peut faire des chiffres importants si 30 % ou 60 % d'une population sont infectés", souligne le Dr Simon Cauchemez, de l'Institut Pasteur à Paris.
L'autre facteur qui aggrave la mortalité liée à cette nouvelle maladie est l'engorgement des hôpitaux dû à un afflux massif de cas. Cela complique non seulement la prise en charge des malades atteints de formes graves du Covid-19, mais aussi celle de tous les autres.
Le coronavirus à l'origine de la maladie nommée «Covid-19» et parti de la ville chinoise de Wuhan, s'est désormais répandu sur toute la planète. On dénombre 8.911 morts en France.
> La pandémie a fait plus de 70.000 morts à travers le monde, pour plus de 1.244.740 de cas recensés.
> Le dernier bilan en France fait état de8.911 morts, dont 6.494 à l'hôpital et 2.417 dans les Ehpad.
> Plus de la moitié de l'humanité à été appelée à se confiner.
21H22
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, testé positif au nouveau coronavirus il y a dix jours, a été transféré en soins intensifs lundi, au lendemain de son hospitalisation dans le centre de Londres, a annoncé son porte-parole.
"Au cours de l'après-midi, l'état de santé du Premier ministre s'est détérioré et, sur le conseil de son équipe médicale, il a été transféré au service des soins intensifs de l'hôpital", a indiqué le porte-parole. "Le Premier ministre a demandé au ministre des Affaires étrangères Dominic Raab (...) de le remplacer là où nécessaire", a-t-il ajouté dans un communiqué.
Dans la soirée, le Président de la République Emmanuel Macron a apporté, via Twitter, "tout son soutien à Boris Johnson, à sa famille et au peuple britannique»
Tout mon soutien à Boris Johnson, à sa famille et au peuple britannique dans ce moment difficile. Je lui souhaite de surmonter cette épreuve rapidement.
Comme, vous le savez tous, le monde entier traverse une periode difficile avec la percée du virus corona, covid-19 depuis janvier 2020! Face a ce virus inconnu des medecins du monde entier, qui fait des ravages partout sur le globe, les chefs d’etats sont au four et au moulin, avec les medecins, afin de bien informer leur concitoyens, sur la gravite de cette pandemie, en leur donnant des conseils et des instructions sur comment se comporter face a ce virus. Et aussi, pour les informer des futurs messures qui seront prises pour combattre ce virus, si feroce. Voila! Au moment meme ou je suis entrain d’editer mon texte, le facteur vient de frapper a ma porte, il m’a tendu une letter de notre Premier Ministre, monsieur Boris Johnson, qui est lui meme atteint de ce virus, hier dimanche 05 avril 2020, il a ete hospitalise. Cette lettre, m’informe des nouvelles mesure que son gouvernement prendra pour combattre ce virus, il comprend que toute les mesures de distanciation sociale prises par son gouvernement et lui sont difficiles a suivre et peuvent causer des frustrations, mais, il dit avoir pris ces mesures, car, il y’a beaucoup de personnes qui sont infectees par le covid-19, et c’est pour eviter la propagation du virus que ces mesures ont ete prises et aussi parceque les hopitaux sont debordes. Et c’est pour cela qu’il nous demande de << Rester chez nous>> et ne sortir que pour faire des courses necessaires par exemple. Le Corona virus aura ainsi rapproche certains chefs d’etat de leur peuple. Mais helas, ce n’est pas le cas en Cote d’Ivoire, car en effet, des que les dirigeants actuels ont appris que le virus etait entre sur le territoire ivoirien, ce qui est en grande majorite de leur faute, car n’ayant pas pris les mesures necessaires a temps, pour stopper l’entrer de ce virus feroce, sur le territoire ivoirien, ces chers messieurs, ont pris la fuite en allant se refugier dans de luxueux hotels a Assainie, laissant ainsi derriere eux , des ivoiriens affoles et mal informes. Le geste de monsieur Dramane Ouattara et ses amis, nous demontre encore une fois, que ces gens ne portent pas le peuple de Cote d’Ivoire dans leurs coeurs, leur manque de solidarite vis-a vis des ivoiriens en pleine crise du coronavirus nous demontre combien de fois ces gens meprisent les ivoiriens. C’est ainsi que je me suis rappellee de cette vision que j’ai faite le 13 avril 2016 sur eux!
Voici le reve ci-joint intitule: <<La tempete s'abattra sur la maison du tyran et ses acolytes!>>
La tempete s'abattra sur la maison du tyran et ses acolytes!
Published on by Akeulette
Reve du 13 avril dans la soiree
Dans ce reve, j'entends la voix d'un pere, se plaindre de son fils, qui s'est accapare des biens, qui ne lui appartenaient pas. Le pere disait: " Au lieu de m'ecouter, il s'est enferme dans sa maison".
La maison qu'on me montre est situee dans un ravin, un endroit difficile d'acces au public. Le tyran et amis s'y etaient retranches, je pouvais les voir dans l'oeil de boeuf de leur porte. J'ai vu un petit groupe de personnes qui etaient allongees, pres d'un feu.
Apres les plaintes du pere, une tempete s'abbatait immediatement sur cette maison, il y'avait plein d'eclaires au dessus de cette maison.
Les habitants de ce quartier sont sortis pour voir ce qu'il se passait, eux ils n'etaient pas touches par cette tempete.
Fin du reve.
Symboles:
Le tyran enferme dans sa maison, cette maison difficile d'acces au public, est le coeur endurci du tyran Burkinabe, qui n'a aucun amour pour le peuple ivoirien et qui ne veut pas s'approcher des Ivoiriens.
La tempete symbolise, une punition, un chatiement divin. Il aura un bouleversement de situation en Cote d'Ivoire!!!
Ce reve nous parle, du coeur endurci du tyran Burkinabe, qui n'ecoute pas Dieu son pere, son createur, et qui continue de faire souffrir les populations Ivoiriennes. Dieu a perdu sa patience envers ce mechant fils au coeur endurci et lui montre, qu'il est en colere contre lui, la tempete qui symbolise ici la colere de Dieu, s'abbatra sur Dramane Ouattara et ses amis. La situation de la Cote d'Ivoire changera apres cette tempete.
Les voies du seigneur sont décidément impénétrables. La plupart de ses fidèles, tout en priant avec ardeur pour la pauvre humanité, s’en remettent sagement à l’action très séculière des autorités civiles pour les protéger de la maladie ; les autorités religieuses constituées, chrétiennes, juives ou musulmanes, appellent toutes au civisme antivirus et font manifestement plus confiance au confinement et aux «gestes barrières» qu’aux génuflexions et aux bénédictions pour combattre le fléau. Mais il faut bien dire, toute révérence gardée, que c’est parmi les croyants les plus convaincus, les plus rigoureux, qu’on trouve les alliés les plus zélés du coronavirus. Pour parler clair, l’influence des intégristes de tout poil et tout plumage sur la santé des mortels de la planète est tout bonnement catastrophique.
En France, on le sait, c’est un rassemblement évangélique de trois jours tenu dans l’est du pays, avec force embrassades, la «Porte ouverte chrétienne», qui s’est montré le plus efficace propagateur de la maladie sur le reste du territoire, quand les pèlerins illuminés par la grâce sont rentrés dans leurs pénates en portant, en plus de la bonne parole, de fortes doses de coronavirus dont ils ont comblé leurs proches et leurs voisins. La «Porte chrétienne» en question était en fait ouverte pour la maladie…
Encore ce rassemblement s’est-il déroulé au début de l’épidémie, quand la prise de conscience de la dangerosité du virus était encore faible, ce qui atténue la responsabilité des organisateurs. Mais auxEtats-Unis, d’autres sectateurs du même culte, pasteurs en tête, refusent encore aujourd’hui de se soumettre à la discipline commune et continuent de se rassembler dans leurs églises au mépris des précautions les plus élémentaires. On soupçonne même Donald Trump,quand il a annoncé que tout redeviendrait normal à Pâques,d’avoir voulu, par cette prophétie aux allures bibliques complaire à cette communauté religieuse où il trouve les plus zélés de ses partisans.
Les évangéliques, toujours… A Singapour, lit-on dans un papier de synthèse publié parles Dernières Nouvelles d’Alsace, le ministère de la Santé indique que plus de trente des tout premiers cas détectés sur l’île proviennent de deux églises évangéliques : Life Church and Missions, et Grace Assembly of God. Deux des fidèles venaient directement de Wuhan, en Chine, mais, tout à leur pieuse ferveur, ont négligé de s’isoler.
EnCorée du Sud, c’est l’Eglise Shincheonji de Jésus, secte apocalyptique aux méthodes musclées, et son gourou Lee Man-hee, qui sont mis en cause. Des offices au sein de sa branche de Daegu, début février, seraient à l’origine de la propagation du virus. Mi-mars, 60% des 7 500 cas de Covid-19 sud-coréens étaient liés à la secte Shincheonji.
En Iran, les rassemblements de Qom, ville sainte, sont à l’origine d’une grande partie des contaminations. Les premiers cas ont été décelés à la mi-février mais les cérémonies collectives ont continué jusqu’à la fin du mois. L’ayatollah responsable du mausolée a refusé d’interrompre le culte en expliquant que le sanctuaire était une«maison de guérison».Un autre dignitaire iranien a déclaré au bon peuple quele virus ne pouvait pas frapper les musulmans, jusqu’à ce qu’il soit lui-même atteint par la maladie.
EnIsraël, le gouvernement a toutes les peines du monde à faire respecter les mesures de confinement dans les quartiers où habitent les juifs orthodoxes, qui continuent de se rendre dans les synagogues en contravention avec les règles civiles. Un chiffre a ébranlé l’opinion : la moitié des personnes hospitalisées en Israël sont issues d’une des communautés ultra-orthodoxes, alors que celles-ci comptent seulement pour 10% dans la population totale. Dans beaucoup de ces quartiers,les fidèles écoutent les consignes des rabbins et non celles des autorités. On continue de célébrer des mariages ou des enterrements en contradiction avec toutes les règles sanitaires. Comme ces croyants, souvent, ne disposent ni de la télévision, ni de la radio, ni d’Internet, le gouvernement fait diffuser ses mots d’ordre par haut-parleur. Les juifs orthodoxes sont présents aussi aux Etats-Unis. Le premier foyer virulent de la côte Est a été décelé à New Rochelle, une ville proche de New York. La majorité des personnes contaminées dans cette ville étaient liées à une communauté juive orthodoxe.
EnInde, comme le rapporte RFI, c’est à un autre rassemblement religieux, musulman celui-là, qu’on impute une grande partie des contaminations. A la mi-mars, à New Dehli, plus de 3 000 personnes ont assisté à un office du Tabligh Jamaat, une organisation de missionnaires fondamentalistes. Elles sont ensuite rentrées chez elles, transmettant le virus dans tout le pays. Quelques jours après, les autorités ont interdit tout rassemblement, mais les responsables du groupe ont poursuivi leurs activités en soutenant qu’Allah les protégeait. Aujourd’hui, plus de 10% des cas d’infection et un tiers des décès liés au coronavirus sont des participants à cette congrégation ou bien leurs proches. Et l’on pourrait encore aligner beaucoup d’autres exemples, tout aussi édifiants.
L’auteur de cette lettre ne bouffe pas du curé à tous les repas (ni de l’imam ni du rabbin). Quoique mécréant, il respecte la religion, souvent source de dévouement et d’altruisme. Il se garde de crier «croa, croa !» quand il croise un prêtre, comme on le faisait au temps du petit père Combes. Aussi bien, les églises dans l’épreuve de la pandémie font en général preuve de civisme et appellent à observer les règles édictées par les gouvernements. Ces précautions étant prises, il faut bien admettre que la religion ne joue pas toujours un rôle positif dans cette pandémie, en tout cas dans la version intégriste, qui ajoute à la pathologie des corps une pathologie de l’esprit. Partout, c’est le même raisonnement qui est tenu : s’il y a peu de malades, on rend grâce à Dieu pour la protection qu’il accorde aux croyants ; s’il y en a beaucoup, on explique le fléau par la colère du même Dieu devant le comportement impie de la population concernée.
A tous ceux-là, on conseille la lecture de ces vers, tirés d’un célèbre poème de Voltaire, écrit après le tremblement de terre de Lisbonne, que les autorités religieuses de l’époque attribuaient elles aussi à l’impiété des habitants de la ville, tout en glorifiant envers et contre tout l’infinie sagesse du seigneur, dont les voies sont effectivement impénétrables.
«Cent mille infortunés que la terre dévore,
Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore,
Enterrés sous leurs toits, terminent sans secours
Dans l’horreur des tourments leurs lamentables jours !
Aux cris demi-formés de leurs voix expirantes,
Au spectacle effrayant de leurs cendres fumantes,
Direz-vous : "C’est l’effet des éternelles lois
Qui d’un Dieu libre et bon nécessitent le choix ?"
Direz-vous, en voyant cet amas de victimes :
"Dieu s’est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes ?"