Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Convalescent, Gon plus que jamais candidat d’un Rhdp sans plan B, attendu début juin en Côte-d’Ivoire: Par Connectionivoirienne

Publié le par Akeulette

Connectionivoirienne

 

Ses partisans les plus zélés avaient annoncé son retour au pays, une semaine après son pseudo contrôle médical, devenu une intervention médicale au cœur risquée, nécessitant plusieurs semaines d’hospitalisation et de repos à son « domicile » parisien.

Selon la Lettre du Continent (Africa Intelligence), Amadou Gon rentrera en Côte-d’Ivoire en début juin où, il devrait par la suite être investi candidat de son parti, le RDR, transformé en RHDP.

«poussez-démarrer»

Faute d’un «bon» candidat de rechange, ni Hamed Bakayoko dont Ouattara ne voudrait pas selon plusieurs sources, ni Amon Tanoh «le sudiste chrétien», mais bel et bien celui qu’une partie des Ivoiriens a ironiquement surnommé «poussez-démarrer», devrait défendre les couleurs du RHDP à la prochaine présidentielle.

Son premier adversaire sérieux serait soit Tidjane Thiam ou Henri Konan Bédié, auxquels devraient se rallier les FPIstes de la tendance ultra majoritaire qui se reconnait en Laurent Gbagbo.

A ces adversaires de Gon, il faudra ajouter les mécontents du RDR, tous partis avec les anciens rebelles qui se reconnaissent en Soro Guillaume.

Pour dire que les chances d’une victoire avec Amadou Gon s’éloignent de plus en plus pour le RHDP.

Selon plusieurs sondages gardés encore secrets, une bonne partie des Ivoiriens garde une dent contre le Premier ministre pour son escapade sanitaire en temps de confinement et de sacrifices.

«Sans mascarades, monsieur Amadou Gon ne peut remporter aucune élection dans ce pays», estiment plusieurs observateurs.
Par Hervé Coulibaly

 

Convalescent, Gon plus que jamais candidat d’un Rhdp sans plan B, attendu début juin en Côte-d’Ivoire: Par Connectionivoirienne
Partager cet article
Repost0

Covid-Organics: «Le problème, c'est que ça vient d'Afrique», dit Andry Rajoelina sur RFI

Publié le par Akeulette

Publié le : Modifié le : 

Texte par :RFI

Pour la première fois depuis qu’il a annoncé la découverte du Covid-Organics, un remède contre le Covid-19, le président de Madagascar accorde une interview. Au micro de Christophe Boisbouvier et Marc Perelman, il répond aux critiques de l’OMS et annonce des essais cliniques. Il s’exprime aussi sur la querelle avec la France au sujet des îles Éparses.

 

Christophe Boisbouvier : Monsieur le président, bonjour.

Andry Rajoelina : Bonjour, c’est un plaisir d’être votre invité surtout en cette période de guerre contre le coronavirus.

Marc Perelman : On va parler de ce que vous appelez cette « guerre » contre le Covid-19. En plus du confinement, du port du masque, de la distanciation, Madagascar se distingue par l’utilisation du Covid-Organics, un remède à base d’artemisia, une plante à l’effet thérapeutique reconnue contre le paludisme. Vous l’avez déjà envoyée dans plusieurs pays africains, mais est-ce que vous avez des preuves que cela marche chez vous, que cela guérit des gens du Covid-19 ?

A.R. : En fait, effectivement, nous avons lancé ce remède à base de plantes médicinales malgaches. Il faut noter qu’à Madagascar, nous avons l’habitude et 80% de la population se soigne à travers le remède médicinal. Ceci dit, le Covid-Organics est bien évidemment un remède préventif et curatif contre le Covid-19 qui fonctionne très bien. Et d’ailleurs, c’est le fruit des recherches réalisées par l’Institut malgache de recherches appliquées [Imra], qui a le statut de centre régional de recherche reconnu par l’Union africaine. Je tiens juste à préciser que l’Imra est un centre de recherche médicale et pharmaceutique, et de formation, fondé en 1957 par le professeur Rakoto Ratsimamanga qui est une figure émérite de la science africaine.

 

Vous parlez de « preuves » et j’ai parlé de « guerre » tout à l’heure. La situation mondiale démontre aujourd’hui qu’il y a presque 300 000 morts. Est-ce que cela nous permet d’ignorer une possibilité de traitement ? Et quand nous sommes également en période de guerre, quelle est la preuve qu’on peut démontrer et que nous pouvons fournir actuellement ? C’est bien évidemment la guérison de nos malades, parce qu’il est à noter qu’aujourd’hui, à Madagascar, on a eu 171 cas, dont 105 guéris. Et la majeure partie de ces malades atteints du coronavirus ont été guéris et vous me parlez de preuves. Comme preuve, je tiens à vous dire que les patients qui ont été guéris ont pris uniquement ce produit du Covid-Organics [appelé également Tambavy CVO]. En résumé, une nette amélioration de l’état de santé des patients ayant reçu ce remède du Tambavy CVO a été observée en 24 heures seulement après la première prise du Tambavy CVO. La guérison a été constatée après sept jours, voire dix jours, de la prise du Tambavy CVO. Ce remède est naturel, non toxique et non invasif.

C.B. : Simplement tout le monde n’est pas convaincu par ces preuves dont vous parlez. Et ce n’est pas n’importe qui. L’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), et surtout l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le bureau Afrique de l’OMS, ont multiplié les mises en garde ces derniers jours contre l’illusion d’un remède-miracle. Non seulement l’OMS doute de l’efficacité du Covid-Organics, mais elle craint des effets secondaires pour les gens qui consomment cette tisane…

A. R. : Vous me citez bien évidemment la mise en garde du docteur [Matshidiso] Moeti, qui met en garde contre l’utilisation du Covid-Organics. J’aimerais juste poser la question : est-ce que le Mediator [médicament antidiabétique responsable de la mort de patients en France] avait reçu et obtenu les autorisations ? Et ce que je demande comme question aujourd’hui : combien de personnes sont mortes du médicament Mediator ? Vous connaissez comme tout le monde la déclaration du professeur Bernard Debré et celle de Philippe Even. Ils ont présenté presque plus de 58 médicaments fabriqués par des laboratoires prestigieux qui non seulement ne soignent pas, mais selon leurs propres termes, sont « dangereux » et « mortels ».

Ces médicaments ont été et sont distribués en Afrique et je n’ai jamais entendu le docteur Moeti ou l’OMS faire une déclaration qui n’autorise pas la prise de ces médicaments. Maintenant, comme je l’avais dit tout à l’heure, nous, on utilise de la décoction. Quand on parle de décoction, c’est une méthode, c’est l’action de faire bouillir dans l’eau des plantes médicinales pour l’extraction des principes actifs. C’est notre médecine traditionnelle qui est connue et reconnue pour ses effets. On parle beaucoup dans ce remède de l’artemisia. Ce qui se pose aujourd’hui, vous m’avez posé la question, mais j’ai une question quand même à vous poser : si ce n’était pas Madagascar, mais si c’était un pays européen qui avait découvert en fait ce remède, est-ce qu’il y aurait autant de doutes ? Je ne pense pas. Ce que je peux vous dire aujourd’hui, c’est que le cas des malades à Madagascar et aussi de ceux qui ont pris ces médicaments, en fait aujourd’hui ce Tambavy CVO ou cette décoction, nous avons eu des preuves que nous avons soigné nos malades jusqu’ici.

M. P. : Justement, on va prendre l’exemple de la France. L’Agence nationale de sécurité du médicament a très récemment publié une mise en garde quant à l’achat de produits à base d’artemisia, affirmant que les vertus thérapeutiques sont « fausses et dangereuses ». Est-ce que vous avez l’impression que ces doutes, voire soupçons, disons-le, de charlatanisme, viennent de l’Occident, voire peut-être des lobbies pharmaceutiques occidentaux ?

A. R. : Vous avez peut-être pu voir et regarder la déclaration du professeur Montagnier, qui a quand même reçu le prix Nobel de la science et de la médecine, comme quoi l’artemisia, c’est une piste pour guérir le coronavirus. Cela est une chose. Mais vous avez aussi pu constater l’étude du professeur Tu Youyou en Chine qui a pu extraire l’artémisinine venant de l’artemisia. Donc, aujourd’hui, je ne comprends pas pourquoi autant de questions, pourquoi autant de problèmes. Mais le problème aujourd’hui avec le Covid-Organics n’est pas sa formule. Ce ne sont pas des études cliniques qu’on fait semblant de ne pas connaître. On dit du mal sur ce produit, sur le Tambavy CVO, alors qu’il ne fait que du bien et qu’il ne sauve que des vies actuellement. Dans cette bataille, on veut nous freiner. On veut nous décourager, voire même nous interdire d’avancer.

M.P. : C’est qui « on » ?

A.R. : Mais rien ne nous empêche d’avancer ni un pays ni une organisation. « On », vous avez cité quelques organisations tout à l’heure, comme l’Organisation mondiale de la santé. « On », c’est nous, Madagascar, avec notre décoction que nous sommes en train [de faire] et personne ne peut nous en empêcher. Nous sommes un pays souverain et nous sommes là pour aider notre peuple, notre population, pour ne pas vraiment être victime ou mourir de cette pandémie.

C.B. : Simplement, ce que tout le monde vous demande, ce sont des essais cliniques. Vous avez cité l’Institut malgache de recherches appliquées (Imra), mais pour l’instant, cet institut n’a fait que des observations cliniques, pas d’essais cliniques. Alors quand allez-vous les faire et qui va les faire ?

A.R. : Alors, il ne faut pas confondre essais cliniques et observations cliniques. Nous actuellement, quand on parle de Tambavy CVO, on a le statut de remède traditionnel amélioré. Quand on parle de statut de remède amélioré, le système de validation est différent de celui d’un médicament. On ne mène pas des essais cliniques, mais plutôt une observation clinique, selon les indications du guide élaboré par l’OMS. Et c’est ce que nous avons fait. Nous avons mené justement une observation clinique. Un protocole d’études à observer et nous avons regardé et nous avons fait une observation clinique sur l’effet et l’état de santé des malades atteints du coronavirus. Donc, aujourd’hui, nous avons respecté les normes éthiques reconnues universellement en matière d’étude et de recherche cliniques.

C. B. : Mais jeudi dernier, vous avez annoncé que des essais cliniques allaient être bientôt conduits. Ils n’auront pas lieu finalement ?

A.R. : Il y a deux choses. Il ne faut pas confondre. Il y a plusieurs protocoles que nous avons mis en place. Premièrement, comme tous les pays au monde, nous faisons face à cette pandémie. Nous sommes obligés de trouver une solution pour guérir les malades. Et quand le professeur [Didier] Raoult a annoncé l’efficacité de la chloroquine et de l’azithromycine, nous y avons eu recours, et je voudrais d’ailleurs ici le remercier car, sans sa solution proposée, nous n’aurions pas pu sauver les premières victimes du coronavirus.

Après, nous savons tous que l’administration de doses élevées de la chloroquine présentent des effets secondaires et indésirables. Ce traitement a présenté des risques de toxicité et exige une plus grande surveillance clinique. Le deuxième protocole que nous avons adopté, c’était le Tambavy CVO ou la décoction que je vous avais annoncée tout à l’heure, suivant les principes d’études cliniques et d’observations suivant les recommandations de l’OMS. La grande majorité des nouveaux patients qui ont pris cette décoction a été observée, et bien évidemment le résultat est là. Il n’y a pas de morts actuellement à Madagascar. Nous n’avons fait que guérir nos patients. Mais vous avez parlé tout à l’heure d’essais cliniques. Bien évidemment, nous avons un troisième protocole et un essai clinique sur un médicament sous forme d’injection, différent du remède que nous sommes en train de proposer actuellement. Cela fait partie d’une coopération régionale et en collaboration avec des médecins et des scientifiques aux Etats-Unis, et bien évidemment dans l’océan Indien.

M.P. : L’institut malgache de recherches appliquées refuse de révéler la composition exacte du Covid-Organics parce qu’on imagine que cet institut ne veut pas se faire doubler par un concurrent avant de déposer un brevet. Mais beaucoup de Malgaches de l’intérieur du pays n’ont pas accès à ce remède. Alors, pour qu’ils puissent le fabriquer eux-mêmes et donc se protéger, est-ce que vous pouvez nous dire quelles sont, en plus de l’artemisia, les deux autres plantes qui composent le Covid-Organics ?

A.R. : Bien évidemment, le Covid-Organics, c’est basé essentiellement sur des plantes médicinales. Majoritairement avec de l’artemisia à hauteur de 62%, mais aussi avec des plantes endémiques médicinales malgaches. On ne peut pas encore le dévoiler aujourd’hui. C’est le résultat que nous attendons aujourd’hui et d’ailleurs, nous allons lancer vraiment des surveillances cliniques au niveau régional actuellement. Si vous voulez, nous, nous avons notre formule. Et comme je vous l’avais dit tout à l’heure, on travaille avec l’Institut malgache de recherches appliquées. Là d’ailleurs, je tiens à vous montrer le produit Madecassol qui est produit aujourd’hui par la société Bayer qui fait une centaine de médicaments. Et cela, c’est le fruit de recherches de l’Imra. Et c’est un médicament qui a été concocté en 1961. Cela pour vous dire qu’il ne faut pas en fait sous-estimer les scientifiques africains et les scientifiques malgaches. Nous sommes là, et c’est vrai qu’aujourd’hui, il y a des questions qui se posent : pourquoi, c’est quoi le problème du Covid-Organics ? Moi, je pense que le problème, c’est que ça vient d’Afrique. Et on ne peut pas admettre, accepter qu’un pays comme Madagascar, qui est le 63ème pays le plus pauvre du monde, ait mis en place en fait cette formule, ce Tambavy CVO pour sauver le monde. Mais là, c’est une guerre, mais ce n’est pas la force militaire ou la puissance économique qui jouent actuellement. Mais Dieu et le Seigneur nous a donné les plantes médicinales pour aider les autres pays et le monde entier pour lutter contre cette maladie.

C.B. : Vous réclamez à la France la restitution des Îles Eparses, ces quatre îles qui sont au large de vos côtes. Une commission mixte a été mise en place il y a un an. Mais en octobre 2019, le président français Emmanuel Macron s’est rendu sur l’une de ces quatre îles et a dit : « Ici, c’est la France ». Est-ce que d’ici le 26 juin, date du soixantième anniversaire de votre indépendance, une solution peut être trouvée entre vos deux pays ?

A.R. : Notre souhait était effectivement de trouver une solution pour la restitution de ces îles à Madagascar. La deuxième réunion de la commission mixte était prévue fin mars. Mais elle a été ajournée à cause du coronavirus. Mais j’ai la foi et j’ai confiance dans notre capacité à trouver une solution rapide qui satisfera notre demande de restitution.

C.B. : Plutôt la restitution ou plutôt un accord de cogestion avec la France ?

A.R. : Nous, on a réclamé la souveraineté de ces îles. Et on parle de restitution.

http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200511-madagascar-andry-rajoelina-rfi-grande-ile-artemisia-coronavirus-covid-organics?fbclid=IwAR199Zyyn78tMP_p10CH3vnoTxRIovpivtCDkWEWfX9D6NP_vcb9JNPUh9M

Covid-Organics: «Le problème, c'est que ça vient d'Afrique», dit Andry Rajoelina sur RFI
Partager cet article
Repost0

Côte d’Ivoire: Guillaume Soro visé par une plainte pour crimes de guerre et assassinat:PAR FANNY PIGEAUD

Publié le par Akeulette

PAR FANNY PIGEAUD

7 MAI 2020
Une plainte a été déposée jeudi à Paris contre l’ex-premier ministre ivoirien et actuel adversaire du président Alassane Ouattara. Elle porte sur des faits présumés commis par la rébellion des Forces nouvelles qu’il a dirigée de
Une partie des crimes présumés des Forces nouvelles est en train de revenir comme un boomerang vers Guillaume Soro, l’ancien « secrétaire général » de cette rébellion armée et candidat déclaré à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, prévue en octobre 2020.

Une plainte pour torture, assassinat et crimes de guerre, a été déposée contre lui jeudi 7 mai, à Paris, par les avocats de six personnes qui se sont constituées parties civiles. Guillaume Soro, 48 ans, vit à Paris depuis au moins décembre 2019.

« Si ces faits, par définition très graves, étaient avérés, il est aberrant que les juges ivoiriens n’en aient pas été saisis. Personne ne peut douter du caractère opportuniste et artificiel de cette démarche », a réagi son avocat, William Bourdon, contacté par Mediapart, suggérant que l’État ivoirien est derrière cette action judiciaire.

Les plaignants, de nationalités ivoirienne et française, accusent Guillaume Soro d’avoir commandité, en 2004 et 2011, la mort de cinq personnes, membres ou ex-membres de la rébellion, dont le charismatique Ibrahima Coulibaly, surnommé « IB », selon la plainte que Mediapart a pu consulter.

C’est l’histoire interne, sale et cruelle, du mouvement rebelle qui remonte ainsi à la surface. Aucun de ses chefs n’a jusqu’à présent été jugé pour des crimes de sang.

Pour bien comprendre, revenons 18 ans en arrière, au 19 septembre 2002. Ce jour-là, une tentative de coup d’État secoue la Côte d’Ivoire. Ses auteurs sont d’anciens militaires ivoiriens installés depuis 2000 au Burkina Faso voisin, où ils bénéficient du soutien du président Blaise Compaoré, allié de la France. Ils sont commandés par Ibrahima Coulibaly. Cet ex-sergent-chef de l’armée ivoirienne a noué d’étroites relations avec Alassane Ouattara quand ce dernier était premier ministre, entre 1990 et 1993.

IB et ses hommes ont déjà tenté des putschs, d’abord contre le général Robert Guéï arrivé fin 1999 au pouvoir grâce à eux, puis contre Laurent Gbagbo, élu en octobre 2000. Leur opération de septembre 2002, au cours de laquelle le ministre de l’intérieur, Émile Boga Doudou, est tué, tourne court. Ils réussissent cependant à couper le pays en deux et garderont le contrôle de sa partie nord, soit 60 % du territoire, jusqu’en 2011.

Leur opération bouleversera durablement la Côte d’Ivoire, qui vivra dans un état de guerre permanent jusqu’en 2011. Laurent Gbagbo sera contraint par la communauté internationale de faire entrer des rebelles dans le gouvernement, à l’issue d’accords signés à Marcoussis sous la pression des autorités françaises.

Guillaume Soro le 29 janvier 2020 à Paris. © Lionel Bonaventure/AFP
Guillaume Soro le 29 janvier 2020 à Paris. © Lionel Bonaventure/AFP
Mais au sein de la rébellion, c’est aussi la guerre. Dès 2003, une crise de leadership met aux prises IB et Guillaume Soro, en désaccord sur la direction à donner au mouvement. Guillaume Soro est entré dans l’entourage d’IB après qu’il a rejoint son groupe au Burkina Faso, courant 2000. Il avait auparavant dirigé un puissant syndicat étudiant et s’était rapproché du parti politique présidé par Alassane Ouattara.

Au Burkina Faso, il s’impose peu à peu auprès d’Ibrahima Coulibaly, au point d’apparaître, début 2003, comme la figure politique de la rébellion. Appuyé entre autres par Blaise Compaoré et Alassane Ouattara, il en profite pour chercher à écarter IB.

Fin 2004, c’est chose faite : Guillaume Soro est le seul maître à bord, avec à ses côtés Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major des forces armées des Forces nouvelles. Entre temps, des dizaines de partisans d’IB – qui se trouvait en France à cette période – ont été éliminés.

Le conflit entre les deux hommes s’est définitivement clos à Abidjan, le 27 avril 2011, date du décès d’IB, 47 ans, tué avec six de ses compagnons, dont son frère Soualio Coulibaly.

La mort d’IB est précisément au centre de la première partie de la plainte déposée ce jeudi. Une de ses enfants, une fille de nationalité française, s’est constituée partie civile en tant que victime directe, accusant Guillaume Soro d’assassinat. Dans les écritures déposées par ses avocats, Joseph Breham et Noémie Saidi-Cottier, il est indiqué : « Il n’y a pas de doute sur le sort qui a été réservé à IB et le fait qu’il ait été victime d’homicide par des agents de Guillaume Soro. »

Dans les semaines précédant sa mort, Ibrahima Coulibaly commandait à Abidjan un groupe armé surnommé le « Commando invisible ». La Côte d’Ivoire était alors plongée dans une crise politico-militaire inédite, née de l’élection présidentielle de 2010 opposant Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Revenu discrètement à Abidjan depuis le Ghana où il résidait, IB voulait pousser Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir.

Le Commando invisible combattait donc les forces de sécurité ivoiriennes, lesquelles étaient aussi attaquées par les Forces nouvelles, agissant pour le compte d’Alassane Ouattara et bénéficiant de l’aide de l’armée française. Cette guerre à têtes multiples s’est achevée le 11 avril 2011, avec la défaite de l’armée régulière et l’arrestation de Laurent Gbagbo.

Quelques jours après, alors qu’il cherchait à négocier avec Alassane Ouattara et avait désarmé ses troupes, IB aurait été, selon la plainte, victime d’une « traque » et « d’un guet-apens minutieusement préparé ».

Le matin du 27 avril, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), la nouvelle armée créée par Alassane Ouattara et dirigée par des commandants issus des Forces nouvelles, ont effectivement lancé, devant les caméras de télévision, une opération dans la zone où il se trouvait.

L’objectif des militaires, « identifiés comme les hommes de Guillaume Soro », était « manifestement de procéder à l’élimination non seulement de Ibrahima Coulibaly, mais également de tous ceux qui tentaient de s’échapper avec lui, alors même qu’il n’y avait pas entre eux de conflit armé ».

À ce moment-là, Guillaume Soro était secrétaire général des Forces nouvelles, premier ministre et ministre de la défense du gouvernement nommé par Alassane Ouattara. « Depuis la veille – a minima – de son assassinat », IB « se savait en danger et avait informé » l’Organisation des nations unies (ONU) et les forces françaises, selon les avocats de sa fille.

L’ancien sergent-chef a lui-même déclaré, en direct, sur la radio Voice of America : « Ce sont les Forces nouvelles qui m’attaquent, les FRCI qui m’attaquent […], c’est Soro qui m’attaque ! » Des hélicoptères de l’ONU et des forces françaises survolaient le quartier. « Grâce à cette surveillance aérienne, les forces internationales suivaient systématiquement le déplacement des pourchassés », avance le texte transmis au parquet de Paris.

Une fois repérés, IB et ses hommes se sont rendus. Certains auraient été « abattus sur place par les FRCI ». Parmi eux, Issiaka Timité et Soualio Coulibaly, dont des proches se sont constitués parties civiles. Les circonstances précises de leur mort « restent à être établies », précise la plainte. Les autres, dont IB et un certain Abib Karamoko, étaient emmenés par des FRCI « dans des véhicules motorisés ».

Le soir même, le corps d’IB était retrouvé dans une rue, « gisant sur le sol » ; un peu plus loin, celui d’Abib Karamoko avait un impact de balle dans la tête. Si la version officielle dit qu’IB a été tué dans des combats, plusieurs éléments, dont une photo de sa dépouille publiée par un média lié à Guillaume Soro, laissent penser qu’il a été torturé, souligne la plainte.

Au regard des « circonstances détaillées du décès de la victime », des « déclarations de la victime elle-même », ainsi que des déclarations de Guillaume Soro, « il n’y a guère de doute quant au fait que son homicide puisse être imputé aux agents de Guillaume Soro », qui aurait nourri « une rivalité notoirement connue à l’endroit d’Ibrahima Coulibaly », et que « ce meurtre serait prémédité ».

«Il y a une culture de l’impunité conséquente en Afrique de l’Ouest»
Des faits datant de juin 2004 constituent le second volet de la plainte, lequel accuse Guillaume Soro de crimes de guerre. Ils concernent deux fidèles d’IB : Kassoum Bamba, 36 ans, et Abdoulaye Doumbia, 31 ans.

Le camp rebelle que dirigeait Kassoum Bamba, dit Kass, ancien caporal de l’armée ivoirienne, a été attaqué le 20 juin 2004 à Bouaké (centre) « par les hommes de Guillaume Soro », affirme la plainte.

Après une bataille qui a duré toute la nuit, les « hommes de Guillaume Soro » auraient arrêté Kassoum Bamba, et l’auraient « exécuté ». Une commission internationale d’enquête indépendante a pour sa part évoqué dans un rapport établi en octobre 2004 « l’égorgement » et le « dépeçage du corps » de Kassoum Bamba « en plein jour dans la rue à Bouaké ».

Le corps d’Abdoulaye Doumbia, « chargé du volet mystique des soldats gravitant » autour d’IB, a été, quant à lui, identifié par des enquêteurs de l’ONU, après avoir été retrouvé, comme une centaine d’autres cadavres, dans un charnier, le 26 juin 2004, à Korhogo (nord). Cinq jours plus tôt, des affrontements armés avaient aussi eu lieu dans cette ville, entre une faction loyale à IB et une autre se réclamant de Guillaume Soro. La victoire était revenue au camp Soro – au prix de plusieurs centaines de morts.

D’après l’ONU, la majorité des corps exhumés étaient nus. Certains étaient décédés par balles, d’autres par asphyxie. Des rapports de l’ONU ont aussi relevé que des combattants pro-IB, faits prisonniers à l’issue des combats, avaient été détenus dans des conditions « inhumaines et dégradantes », une soixantaine d’entre eux étant morts par suffocation dans un container placé au soleil.

Ces exactions auraient été menées par des chefs de guerre, « agissant conformément aux ordres de Guillaume Soro », soutient la plainte. La famille d’Abdoulaye Doumbia n’a jamais eu accès à son corps et ne sait pas « dans quelles circonstances exactes » il est mort.

Ce dépôt de plainte sera très commenté en Côte d’Ivoire, non seulement parce qu’il remue un passé douloureux et vise un acteur politique omniprésent depuis 2003, mais aussi parce qu’il n’y a pas eu jusqu’à présent de procès contre des responsables de la rébellion.

Pourtant, de 2002 à 2011, l’ONU et des ONG ont documenté et attribué de nombreuses violations des droits de l’homme aux Forces nouvelles – qui se sont par ailleurs enrichies grâce à divers trafics illégaux.

En octobre 2002, par exemple, certains de leurs éléments avaient abattu, à Bouaké, plusieurs dizaines de gendarmes et leurs enfants qu’ils avaient placés en détention, selon l’ONU et Amnesty International.

« Il y a une culture de l’impunité conséquente en Afrique de l’Ouest et spécialement en Côte d’Ivoire. Le seul moyen de mettre un terme aux massacres, c’est de faire savoir aux “massacreurs en chef” qu’ils ne seront jamais à l’abri. Cette plainte est un moyen de leur faire passer ce message », indique Joseph Breham, joint par Mediapart.

L’avocat ajoute : « La France a été très impliquée en Côte d’Ivoire, en étant notamment “gardienne” des accords de Marcoussis. Il faut aussi qu’elle s’implique dans une solution judiciaire et pacifique. » Lui et ses deux confrères sont aussi les avocats d’une association baptisée « Les victimes de Guillaume Soro », de droit français."

Côte d’Ivoire: Guillaume Soro visé par une plainte pour crimes de guerre et assassinat:PAR FANNY PIGEAUD
Partager cet article
Repost0

L’arrivée en France d’Amadou Gon Coulibaly, malgré les messages rassurants de son entourage, nourrit bien des rumeurs: Par le Figaro

Publié le par Akeulette

Le premier ministre de Côte d’Ivoire en visite médicale à Paris

 

Par Tanguy Berthemet

Publié le 4 mai 2020 à 18:10, mis à jour le 5 mai 2020 à 09:55

La nouvelle est tombée, dans la nuit de dimanche, avec un simple communiqué laconique. «Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly s’est rendu à Paris, ce samedi 02 mai 2020, pour un contrôle médical», explique le texte, ajoutant, pour seul détail, que l’ «intérim est assuré par Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de la Défense».

L’heure tardive de la publication, comme le faible contenu, s’explique par la nécessité de faire taire la déferlante de messages alarmistes qui avait alors submergé les réseaux sociaux, donnant le premier ministre de Côte d’Ivoire victime d’une crise cardiaque. Son départ vers Paris, samedi vers 22 heures 30, censé être discret, n’avait pas totalement échappé aux observateurs, pas plus que son impératif médical.

«C’est une panique totalement absurde. Le premier ministre va très bien. Il passe des examens à partir de lundi et rentrera dans quelques jours», souligne un proche. Selon lui, l’épidémie de coronavirus avait empêché Amadou Gon Coulibaly d’honorer un important rendez-vous à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière mi-avril. Or, celui qui est aujourd’hui candidat à la présidentielle d’octobre, pour le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, a le cœur notoirement fragile. En 2012, il a subi une transplantation et reste donc depuis régulièrement suivi. Fin mars, il s’était ainsi auto-confiné, après avoir été en contact avec une personne malade, avant d’être testé négatif et de reprendre ses fonctions.

Des dignitaires privilégiés

«Il n’y a rien de grave, car le premier ministre est parti à bord d’un appareil normal et non médicalisé», souligne une source, qui ajoute que «le vol vers Paris n’était cependant pas prévu de longue date». Le premier ministre avait semblé fatigué ces derniers jours, notamment à la fin des cérémonies du 1er mai qu’il avait présidées.

En Côte d’ivoire, en dépit des explications, ce départ suscite bien des interrogations. Les réseaux sociaux, notamment ceux la diaspora, ont moqué ce rendez-vous parisien, alors que les frontières sont bloquées, nombreux y voyant le signe que les dignitaires ivoiriens refusent d’assumer «la misère du système de santé». D’autres ont essayé de réveiller la polémique autour de «privilèges» qui avait secoué Abidjan au début du confinement. La ville avait alors été coupée du reste du pays, sauf un petit couloir vers Assinie, station balnéaire prisée des Abidjanais aisés. «Le fait qu’il parte en France ne choquera pas les Ivoiriens. Ils ont l’habitude. Le risque est plutôt politique car cela pourrait affaiblir la candidature de Gon Coulibaly», assure la source.

Ambitions oubliées

Ce n’est pas tant de l’opposition que pourrait venir le danger. Les principaux rivaux ont tous envoyé des messages de prompt rétablissement, même Guillaume Soro pourtant en exil forcé en France, après avoir été condamné cette semaine à 10 ans de prison pour détournement de fonds lors d’un procès d’à peine une demi-journée. Les tensions pourraient naître dans le RHDP. La candidature de Gon Coulibaly avait été imposée par le président Alassane Ouattara en mars. Ce choix avait entraîné la grogne de certains barons, qui mettaient souvent en avant la santé du candidat désigné. Depuis, hormis de rares personnalités mineures, «tout le monde était rentré dans le rang», explique un diplomate. L’examen inattendu d’Amadou Gon Coulibaly pourrait réveiller ces ambitions oubliées.

https://www.lefigaro.fr/international/le-premier-ministre-de-cote-d-ivoire-en-visite-medicale-a-paris-20200504

L’arrivée en France d’Amadou Gon Coulibaly, malgré les messages rassurants de son entourage, nourrit bien des rumeurs: Par le Figaro
Partager cet article
Repost0

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, victime d’un malaise cardiaque (non confirmé officiellement), serait arrivé en France « fatigué et inquiet » le dimanche 03 mai 2020, selon un confrère de la radio privée française Europe 1: Par Afriksoir

Publié le par Akeulette

« Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est arrivé dimanche au Bourget dans son jet. Il était fatigué, il était inquiet, son cardiologue l’a rassuré et il l’a gardé sous observation », a révélé le journaliste Vincent Hervouët dans son éditorial international diffusé ce mercredi 06 mai 2020.

Une information jusque-là non confirmée ni démentie du côté d’Abidjan. Même si un communiqué de la Présidence ivoirienne, publié par voie de presse le mardi 05 mai 2020, souligne que le chef du gouvernement a effectué un examen de coronarographie « dans le cadre de son contrôle médical périodique à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (France), le lundi 4 mai 2020 ». Ajoutant qu’à l’issue de cet examen, « son médecin traitant a prescrit un suivi médical et une période de repos ». Mais pour le confrère français, il faut être malade pour venir aujourd’hui en Europe dont les frontières sont fermées, et regagner la France qui est parmi les pays les plus touchés par le virus (ndlr ; Coronavirus). Pour ensuite atterrir à Paris, considéré comme une zone rouge, et filer à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (…). Homme de confiance du Président Alassane Ouattara et candidat déclaré du RHDP à la présidentielle d’octobre 2020, Amadou Gon Coulibaly poursuivra donc son séjour en France pour quelques semaines avant de regagner la Côte d’Ivoire.

Une situation que Vincent Hervouët considère comme un handicap pour quelqu’un qui aspire à accéder à la magistrature suprême. « Ses rivaux rappellent qu’il a le cœur fragile. C’est un handicap quand on veut devenir président d’avoir trop de cœur », a-t-il fait observer. Et de poursuivre : « Ses adversaires dénoncent des dirigeants qui se font soigner à l’étranger faute d’avoir construit des hôpitaux à la hauteur ».

Moïse Yao K.

https://www.afriksoir.net/france-gon-paris-jet-fatigue-inquiet-garde-observation-revelations-de-europe-1/?fbclid=IwAR3gbkZFwZBJXxhMTg8mIH1eesupVnM9p5o4J9cqGehUbBvGxWLDoKqUQXM

 

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, victime d’un malaise cardiaque (non confirmé officiellement), serait arrivé en France « fatigué et inquiet » le dimanche 03 mai 2020, selon un confrère de la radio privée française Europe 1: Par Afriksoir
Partager cet article
Repost0

AMADOU GON COULIBALY A SUBI UNE OPÉRATION DE POSE DE STENT: Par Afriksoir

Publié le par Akeulette

<<On sait un peu plus sur l’état de santé d’Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat. Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres de mercredi 6 mai 2020 a donné quelques précisions.>>

« Monsieur le Premier ministre se porte bien. J’ai eu le privilège de lui parler ce matin. Il est en France depuis le lundi 4 mai 2020 pour effectuer quelques examens de routine. Ce sont des examens périodiques pour suivre un peu son état de santé. Il a effectué une coronarographie qui, il faut le rappeler est une technique d’imagerie médicale utiliser généralement en cardiographie. Cet examen a nécessité la pose de ce qu’on appelle un stent. C’est un dispositif qui sert à dilater une artère. En réalité c’est une opération courante et régulière en matière médicale. Et, à l’issue de cet examen, il lui a été préconisé un repos pour que le suivi médical se fasse de façon beaucoup plus sereine. Aujourd’hui, il se repose et tout se passe bien. Nous envisageons certainement son retour dans quelques semaines », a indiqué Sidi Tiémoko Touré.

-----------------------------------------------------------------------------------------

Qu’est-ce qu’un stent ?

Le stent, également appelé prothèse endo-cavitaire ou endoprothèse, est un dispositif médical utilisé en cardiologie et chirurgie vasculaire. Il s’agit d’un petit ressort en métal de quelques millimètres de diamètre, et d’un ou plusieurs centimètres de long. Introduit dans une artère il permet, telle une armature, de la maintenir ouverte. La pose d’un stent accompagne aujourd’hui la grande majorité des angioplasties artérielles transluminales (ATL).

 

Les stents peuvent être posés dans différentes artères :

 
  • au niveau des artères coronaires (les deux artères qui alimentent le cœur) en cas de maladie coronaire, angine de poitrine ou infarctus du myocarde ;
  • au niveau de la jambe, dans l’artère fémorale ou l’artère iliaque, en cas d’artérite ;
  • au niveau de l’artère rénale, en cas de sténose de l’artère rénale ;
  • dans la carotide interne ;
  • etc.

Fabriqué à l’origine en acier inoxydable, il existe aujourd’hui des stents en acide polylactique, un polymère entièrement biodégradable qui finit par être absorbé par la paroi de l’artère. Autre progrès de ces dernières années : les stents dits actifs. Enrobés de médicaments inhibant la prolifération cellulaire, ces stents nouvelle génération diminuent les risques de ré-obstruction de l'artère.

Comment se passe la pose d’un stent ?

Avant l’intervention

Un bilan sanguin est réalisé pour évaluer la coagulation, la numération formule sanguine et la fonction rénale. Un traitement antiplaquettaire est également prescrit.

L’intervention

Le stent est posé lors d’une angioplastie, sous anesthésie locale. L’angioplastie consiste à insérer une petite sonde dans une artère, soit au pli de l’aine (artère fémorale) soit au niveau du poignet (artère radiale) en fonction de la zone sténosée. La sonde est progressivement amenée jusqu’à l'artère malade, où un petit ballonnet est gonflé au niveau de la zone rétrécie afin d’écraser la plaque d’athérome qui bouche l’artère. Un produit de contraste injecté au préalable permet de bien identifier la zone cible.

Le stent est ensuite mis en place afin de maintenir l'artère ouverte une fois le ballonnet retiré.

 

Quand poser un stent ?

Au niveau du cœur (stent coronaire)

En cas d’athérosclérose, une plaque d’athérome se forme à l’intérieur des artères coronaires, les deux artères irriguant le cœur. Avec le rétrécissement du calibre des artères, le flux sanguin est diminué et le cœur moins bien irrigué et oxygéné, ce qui augmente le risque d’angine de poitrine (angor) ou d’infarctus du myocarde. Pour « déboucher » les artères, différentes solutions existent :

  • une thrombolyse, c’est-à-dire un traitement médicamenteux visant à dissoudre les thrombus (caillots sanguins) ;
  • un pontage aorto-coronarien, intervention chirurgicale consistant à créer une ou plusieurs dérivation à l’aide d’une veine prélevée sur le patient pour contourner le rétrécissement ou la sténose coronaire ;
  • une angioplastie avec pose de stent.

La technique est choisie en fonction de l’état de santé général du patient, ses antécédents d’insuffisance coronaire, la taille du vaisseau et le nombre d'artères coronaires concernées, l'emplacement de l'artère coronaire bouchée, la facilité d'accès à l'obstruction, etc.

L’angioplastie coronaire est indiquée :

  • en cas syndrome coronaire aigu, c'est-à-dire une angine de poitrine instable afin d’éviter l'évolution vers l'infarctus du myocarde, ou au cours de l'infarctus aigu du myocarde (dans un délai idéal de 3 heures après le début des symptômes). On parle alors d’angioplastie de sauvetage, réalisée en urgence ;
  • en cas d’échec de la thrombolyse ;
  • en cas de maladie coronaire stable. L’angioplastie est alors programmée.

  https://www.afriksoir.net/cote-ivoire-gon-a-subi-operation-de-pose-stent-les-dernieres-revelations-etat-de-sante-premier-ministre/

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/examens-medicaux-operations/Fiche.aspx?doc=pose-stent

 AMADOU GON COULIBALY A SUBI UNE OPÉRATION DE POSE DE STENT: Par Afriksoir
Partager cet article
Repost0

Hier, lundi 4 mai 2020, j’ai effectué un examen de coronarographie. A l’issue de cet examen, mon médecin traitant m’a prescrit un suivi médical et une période de repos. Je poursuivrai donc mon séjour en France pour quelques semaines avant de regagner la Côte d’Ivoire. Amadou Gon Coulibaly

Publié le par Akeulette

 

<<Je suis à Paris depuis le dimanche 3 mai 2020, dans le cadre de mon contrôle médical périodique à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Hier, lundi 4 mai 2020, j’ai effectué un examen de coronarographie. A l’issue de cet examen, mon médecin traitant m’a prescrit un suivi médical et une période de repos.

Je poursuivrai donc mon séjour en France pour quelques semaines avant de regagner la Côte d’Ivoire.

Je remercie toutes les personnes qui m’ont adressé des messages en provenance de la Côte d'Ivoire et du monde entier.>> Amadou Gon Coulibaly

 Voici la reaction d’un ivoirien  qui a subit un un examen de coronarographie en France.

Pris sur le net:

<< J'ai déjà subi un examen de coronarographie le 28 août 2015 au centre hospitalier sud francilien. C'est un examen qui se fait à un patient qui a fait un malaise cardiaque. Il a pour objet de vérifier si c'est une veine qui est la cause du problème cardiaque.
Ce qui signifie que ce n'est pas un examen de routine.
On nous a donc encore menti sur l'état de santé du premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Son interlocuteur lui demande: << Comment interprètes-tu les prescriptions du médecin du PM? Y a-t-il une chance pour une reprise d’activité à court et moyen terme (6 mois)?>>

Sa reponse: <<  bien que mes résultats étaient négatifs, j'ai été retenu à l'hôpital pendant 3 semaines et j'ai eu un arrêt de travail de trois mois pendant lequel mon médecin traitant m'a demandé de faire une démarche auprès de la MDPH. J'ai été reconnu comme travailleur handicapé avec pour recommandations de bénéficier d'un reclassement professionnel. Désormais, je ne devrais avoir qu'un poste administratif.>>

Dans mon reve du 15 avril 2020 sur la santé de monsieur Gon Coulibaly, j’ecrivais ceci: << En fait, c’est comme s’il n’y avait pas de vie, dans la girafe qui avait besoin d’aide, elle ne tenait, que parceque l’autre girafe l’aidait a se nourrir. C'est comme si le sang ne circulait pas bien dans son corps.>>

 

J’ai ensuite interprete le reve en disant:

<<Les deux girafes, sont la metaphore des deux hommes puissants au sommet de l’etat en Cote d’Ivoire. C’est a dire, le president de la republique et son premier ministre. Le president de la republique, est celui qui est entrain de faire mains et pieds, pour imposer son premier ministre, comme future president de la Cote d’Ivoire. Mais son premier ministre est malade, selon ce que, j'ai vu dans mon reve, et ne tiendra pas.  Son cou cede dans le reve , il tombe et il meurt. Le bruit assourdissant dans le reve est le choc que produira cette nouvelle!  Cette mort, n’est peut-etre pas une mort physique, cela peut etre le symbole de la fin de sa carriere politique.  Apres cela, son mentor (le president), n’aura plus de pouvoir, il ne pourra plus se mouvoir pour manigancer des projets machiaveliques dans la politique ivoirienne. D'ou son lourd handicap dans le reve, metaphore du musulman lourdement handicape qui suppliait Dieu dans sa priere.>> 

Deja le 02 mars 2019, je faisais un reve sur Dramane Ouattara et monsieur Gon Coulibaly, qui etaient sur un bateau attendant leur sort!  

 Ce reve, je l'ai intitule: <<Ils etaient sur un bateau, Gon Coulibaly et lui, ce qui veut dire; qu'ils vont quitter les lieux, ils sont sur le depart! Larguez les amarres!>>

 Voila donc!

Les jours a venir nous situerons sur la carriere politique de ces deux hommes!

-------------------------------------------------------------------------------------

Ils etaient sur un bateau, Gon Coulibaly et lui, ce qui veut dire; qu'ils vont quitter les lieux, ils sont sur le depart! Larguez les amarres!

Published on by Akeulette

Reve du samedi 02 mars 2019,

Dans ce reve je vois messieurs Dramane Ouattara et Gon Coulibaly avec des membres de leur parti politique, sur un bateau entrain de celebrer la "reussite" de leur gouvernance. Pendant que les membres de leur parti etaient au devant du bateau entrain de danser et boire, messieurs Dramane Ouattara et Gon Coulibaly etaient eux, a l'ecart, arretes, a l'arriere du bateau comme s'ils attendaient leur sort.

Fin du reve!

Ce reve nous reconfirme que le gouvernement de Dramane Ouattara va quitter les lieux! Ils vont degager!!

Symbole de bateau:

"Dans un scénario oniriquequel que soit le bateau qui nous emporte, il invite au voyage. C'est une forte suggestion à "quitter les lieux"… pour un ailleurs autrement. Le bateau dit gentiment "Larguez les amarres!" et c'est un appel qui n’appelle pas plus de commentaires. "

  http://lacriseivoirienneestspirituelle.overblog.com/2019/03/ils-etaient-sur-un-bateau-gon-coulibaly-et-lui-ce-qui-veut-dire-qu-ils-vont-quitter-les-lieux-ils-sont-sur-le-depart-larguez-les-ama

 

 

Définition de la coronarographie

La coronarographie est un examen qui permet de visualiser les artères coronaires, c’est-à-dire les artères qui apportent le sang au cœur.

Cette radiographie des artères coronaires permet notamment de s’assurer que celles-ci ne sont pas rétrécies ou bouchées par des plaques d’athérosclérose.

Pourquoi faire une coronarographie ?

La coronarographie reste l’examen de référence pour visualiser les artères du cœur et observer les éventuels rétrécissements (= sténoses) pouvant altérer la circulation sanguine au niveau du cœur. Ces rétrécissements peuvent être responsables d’angine de poitrine, d’insuffisance cardiaque et d’infarctus du myocarde. Elle est plus souvent pratiquée que le coroscanner, qui est réservé pour certains cas précis.

Les indications de la coronarographie sont notamment :

  • La présence de douleurs au niveau de la poitrine, survenant en cours d’effort surtout (examen en urgence ou programmé)
  • pour contrôler et surveiller des pontages coronariens déjà mis en place
  • pour faire un bilan pré-opératoire en cas de valvulopathie (= maladie des valves cardiaques) chez certains patients
  • pour rechercher des anomalies de naissance (congénitales) des artères coronaires.

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/examens-medicaux-operations/Fiche.aspx?doc=examen-coronarographie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hier, lundi 4 mai 2020, j’ai effectué un examen de coronarographie. A l’issue de cet examen, mon médecin traitant m’a prescrit un suivi médical et une période de repos.  Je poursuivrai donc mon séjour en France pour quelques semaines avant de regagner la Côte d’Ivoire. Amadou Gon Coulibaly
Partager cet article
Repost0

Vous, vous souvenez de mon reve du 15 avril 2020 sur la sante de monsieur Gon Coulibaly? EXCLUSIF Côte d'Ivoire : Amadou Gon Coulibaly évacué d'urgence vers la France: Par LSI AFRICA

Publié le par Akeulette

C'est une information exclusive de LSI AFRICA. Selon une source crédible à l'aéroport Félix Houphouet Boigny à Abidjan, l'actuel Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly aurait été victime d'un malaise cardiaque ce samedi Matin vers 11h.

On savait sa santé fragile. Mais ce samedi tout est allé très vite pour le dauphin désigné du président ivoirien Alassane Ouattara. Pris subitement d'un malaise alors qu'il allait bien, Amadou Gon Coulibaly a été évacué ce samedi à bord un vol spécial qui a décollé du GATL ( Groupement aérien de transport et de liaison) à 22h30 pour la France.

En 2012, Amadou Gon Coulibaly, alors ministre d’État et secrétaire général de la présidence ivoirienne, avait été hospitalisé en France à la suite d’un malaise cardiaque. Il avait alors subi une transplantation cardiaque à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Cette intervention avait duré six heures. 

Ironie du sort pour Hambak

L'information exclusive donnée par LSI AFRICA a pris de vitesse l'exécutif ivoirien. Au départ, les autorités ne souhaitaient pas révéler la nouvelle -pas de sitôt- pas de cette façon. Mais après avoir eu vent de notre publication qui a fait le tour des réseaux sociaux, il fallait éviter toute spéculation. Dans la foulée, la télévision publique ivoirienne, la RTI, a confirmé nos infos à travers un communiqué signé du secrétaire général du gouvernement ivoirien, Patrick Atchi. Il est fait mention dans ce communiqué d'un "contrôle médical", pour minimiser l'impact auprès de l'opinion est-on tenté de croire...Hamed Bakayoko, a donc été désigné par Alassane Ouattara pour assurer l'intérim du Premier ministre et candidat du RHDP. Un coup dur pour le président ivoirien, surtout dans un contexte sanitaire critique.

Amadou Gon Coulibaly évacué pour raison de santé, son "meilleur ennemi" Hamed Bakayoko désigné pour assurer son intérim, tout ceci à quelques mois de l'élection présidentielle, laisse la porte largement ouverte aux fantasmes et aux scénarios les plus fous sur les bords de la Lagune Ébrié. Nous y reviendrons ! 

  https://www.lsi-africa.com/fr/actualite-africaine/amadou-gon-coulibaly-evacu-malaise-cardiaque-cote-d-ivoire.html

Alexandre Meunier
 
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Reve de ce matin du 15 avril 2020: Les deux girafes, la metaphore de Dramane Ouattara et Gon Coulibaly

Published on by Akeulette

 

Dans ce reve, je vois deux girafes, qui mangeaient tranquillement des feuilles d’un grand arbre. Cet arbre etait geant. On aurait dit que, ces deux girafes etaient des siamois. Ils etaient attaches l’un a l’autre par leur cou. Et c’est la girafe qui avait le cou au dessous, qui aidait  l’autre a lever son cou, pour pouvoir  manger tranquillement les feuilles de cet arbre geant. En fait, c’est comme s’il n’y avait pas de vie, dans la girafe qui avait besoin d’aide, elle ne tenait, que parceque l’autre girafe l’aidait a se nourrir. C'est comme si le sang ne circulait pas bien dans son corps.  Et puis tout a coup, je vois le cou de la girafe qui avait besoin d’aide ceder, son cou se casse, et elle tombe sur le goudron dans un bruit assourdissant, c'etait effrayant. L'arbre geant, est la metaphore de la Cote d'Ivoire. Je vois ensuite un musulman entrain de prier sur la peau de cette girafe qui venait de mourir.  Cet homme me faisait de la peine, il etait lourdement handicape, je le voyais supplier Dieu dans sa priere, il faisait de grands gestes dans sa priere.  Il ne pouvait plus se lever a cause de son grand handicap.

Interpretation du reve:

Les deux girafes, sont la metaphore des deux hommes puissants au sommet de l’etat en Cote d’Ivoire. C’est a dire, le president de la republique et son premier ministre. Le president de la republique, est celui qui est entrain de faire mains et pieds, pour imposer son premier ministre, comme future president de la Cote d’Ivoire. Mais son premier ministre est malade, selon ce que, j'ai vu dans mon reve, et ne tiendra pas.  Son cou cede dans le reve , il tombe et il meurt. Le bruit assourdissant dans le reve est le choc que produira cette nouvelle!  Cette mort, n’est peut-etre pas une mort physique, cela peut etre le symbole de la fin de sa carriere politique. Apres cela, son mentor (le president), n’aura plus de pouvoir, il ne pourra plus se mouvoir pour manigancer des projets machiaveliques dans la politique ivoirienne. D'ou son lourd handicap dans le reve, metaphore du musulman lourdement handicape qui suppliait Dieu dans sa priere.

Merci

Akeulette

http://lacriseivoirienneestspirituelle.overblog.com/2020/04/reve-de-ce-matin-du-15-avril-2020-les-deux-girafes-la-metaphore-de-dramane-ouattara-et-gon-coulibaly.html
 
Vous, vous souvenez de mon reve du 15 avril 2020 sur la sante de monsieur Gon Coulibaly? EXCLUSIF Côte d'Ivoire : Amadou Gon Coulibaly  évacué d'urgence vers la France: Par  LSI AFRICA
Partager cet article
Repost0

CPI, PROCES GBA.GBO: L'audience dans le cadre du présent appel, qui doit actuellement se tenir du lundi 11 mai 2020 au mercredi 13 mai 2020, est annulée.

Publié le par Akeulette

Le juge Chile Eboe-Osuji préside

Daté de ce 30 avril 2020
À La Haye, Pays-Bas

 

CPI : Décision de reprogrammation et instructions concernant l'audience devant la Chambre d'appel

DÉCISION (audience aura désormais lieu entre le mercredi 27 mai 2020 et le vendredi 29 mai 2020.)

1. La Chambre d'appel, considérant que la réception d'autres observations sur les questions ci-dessous qui découlent de l'appel, y compris les observations des parties et des victimes, serait utile pour statuer sur l'appel, invite le Procureur, M. Gbagbo, M. Blé Goudé et les victimes participant à l'appel à présenter des observations en réponse aux questions, et conformément à la procédure, décrite ci-dessous.
2. Rien dans les questions ne doit être compris comme déterminant la position qui sera finalement adoptée dans l'appel par la Chambre d'appel. Les questions sont destinées à guider les parties et les victimes dans leurs soumissions et n'ont pas besoin de recevoir une réponse individuelle. En outre, lors de la présentation des observations en réponse aux questions, l'attention peut être accordée à des questions ou à des sujets particuliers plutôt qu'à d'autres, selon les préférences des parties.
3. Le Procureur, M. Gbagbo et M. Blé Goudé sont invités à présenter des observations en réponse aux questions ci-dessous, ne dépassant pas 25 pages, avant le vendredi 22 mai 2020 à midi. Les victimes sont invitées à présenter des observations ne dépassant pas 15 pages dans le même délai.

4. L'audience dans le cadre du présent appel, qui doit actuellement se tenir du lundi 11 mai 2020 au mercredi 13 mai 2020, est annulée. Cette audience aura désormais lieu entre le mercredi 27 mai 2020 et le vendredi 29 mai 2020. La chambre des recours communiquera en temps utile la ou les dates exactes et la forme de cette audience, qu'elle soit virtuelle ou non, y compris un calendrier précis de l'audience (au cours de laquelle seront entendus tous les développements et/ou réponses nécessaires aux observations écrites).

CPI : Questions à poser à la chambre de recours

I. LE PREMIER MOTIF DU RECOURS

1. Quelle disposition du Statut de Rome devrait régir la décision qu'une Chambre de première instance rend à la suite d'une motion de "non-réponse" ?

2. Est-il raisonnable d'interpréter le terme "décision" de l'article 74 comme une référence au jugement définitif de la Chambre de première instance ?

3. Y a-t-il quelque chose dans l'interprétation de l'article 74 qui exclut nécessairement de son champ d'application la décision de la Chambre de première instance à la suite d'une motion de "non réponse", si tel est le jugement définitif de la Chambre de première instance ?

4. En particulier,

a) Comment faut-il interpréter l'expression "toute la procédure" dans une circonstance donnée, au sens de l'article 74, paragraphe 2 ? Cette expression fait-elle exclusivement référence à la procédure de jugement dans laquelle la défense a présenté ses arguments ? Ou bien, l'expression est-elle raisonnablement adaptée à l'ensemble de la procédure jusqu'au La motion "pas de cas à répondre" ?

b) Y a-t-il des résultats exclusifs (tels que des condamnations, des acquittements, etc.) qui sont envisagés à l'article 74 avant que la disposition puisse s'appliquer ? Dans l'affirmative, la disposition est-elle nécessairement inapplicable simplement parce que toutes ces issues possibles ne sont pas également applicables dans un ensemble particulier de circonstances ? Par exemple, l'article 74 reste-t-il applicable à une décision faisant suite à un "non-lieu à répondre", bien que la procédure de "non-lieu à répondre" ne comporte pas la même possibilité de condamnation à ce stade qu'un acquittement ?
c) Dans l'affaire Le Procureur c. Ntaganda, la Chambre d'appel a notamment examiné (i) qu'il est du ressort de la Chambre de première instance de décider si la procédure "sans réponse" doit être appliquée ; et, (ii) que l'objectif de cette procédure est sans doute de protéger les droits de l'accusé. Cela peut être envisagé en s'assurant qu'il n'est pas obligé de continuer à être jugé / rester en détention au-delà de la fin de la clôture de l'affaire du Procureur si la demande est acceptée. Ces considérations retirent-elles nécessairement la décision qui en résulte du régime de l'article 74 ?

6. Y a-t-il des indications à tirer de la jurisprudence du TPIY qui, à son avis, distingue spécifiquement les acquittements consécutifs à une procédure "sans réponse" de ceux prononcés à la fin du procès ; et que les appels des premiers ne pourraient être accueillis que s'ils ont été certifiés par la chambre de première instance concernée ? Ou bien ces affaires se distinguent-elles de l'affaire en cours devant la chambre d'appel ? Sur quelle base matérielle serait-il correct de refuser au Procureur le droit de faire appel d'un jugement définitif d'acquittement, si un tel jugement lui impose éventuellement l'invalidité du principe ne bis in idem ?

7. Même si l'article 74(5) ne s'applique apparemment pas, ne devrait-il pas être considéré comme applicable dans les circonstances actuelles, étant donné qu'un acquittement a eu pour conséquence sur le fond, engageant ainsi la possibilité d'un caractère définitif à la procédure et au régime de ne bis in idem ? Pourquoi l'article 74, paragraphe 5, ne devrait-il pas être applicable dans ces circonstances, compte tenu notamment du fait qu'aucune disposition ne régit spécifiquement les jugements différents résultant de procédures "sans réponse" ?

8. Une chambre de première instance peut-elle rendre une décision orale d'acquittement ou de condamnation, dont les motifs seront communiqués ultérieurement ? Dans l'affirmative, quel devrait être le contenu d'une telle décision orale ? Est-ce envisagé par l'article 74(5) ?

9. Compte tenu des observations du Procureur, sur quelle base juridique peut-on dire que les violations de l'article 74 5 du Statut rendent la décision "nulle et non avenue" ? Cela signifie-t-il qu'il n'est pas nécessaire d'établir l'effet matériel des erreurs alléguées sur l'issue de la demande de "non-lieu à répondre" et, dans l'affirmative, cela est-il compatible avec l'article 83(2) du Statut ? Une violation de l'article 74(5) fait-elle obstacle à toute considération selon laquelle la justice a néanmoins été rendue en substance ?

II. DEUXIÈME MOTIF DU RECOURS

10. L'essence des motions de "non-réponse" est que le Procureur n'a pas présenté de preuves suffisantes dont l'ensemble pourrait raisonnablement convaincre un juge des faits de condamner. Quelle norme de preuve une chambre de première instance doit-elle appliquer à ce stade de la procédure ? Quelle approche la Chambre de première instance devrait-elle adopter pour l'évaluation des preuves au stade de la "non-affaire à répondre" ? Quel que soit le critère spécifique à appliquer pour faire cette détermination, la question de la suffisance des preuves n'engage-t-elle pas en définitive la question de l'erreur de fait qui satisfait au critère choisi ?

11. Le fait de ne pas définir clairement la norme de preuve pour les procédures "sans réponse" et d'autres normes de preuve pour l'évaluation des éléments de preuve constitue-t-il une erreur juridique et procédurale ?

12. Dans le cadre d'un appel, le fait que la Chambre de première instance ne se soit pas "orientée" (correctement ou pas du tout) vers la norme juridique applicable équivaut-il au fait qu'elle n'ait pas informé à l'avance les parties de la norme juridique applicable ?
13. Y a-t-il une erreur continue susceptible d'appel, s'il est possible de voir dans la décision de la Chambre de première instance qu'elle s'est correctement orientée quant à la norme applicable, malgré la persistance d'une erreur initiale de non-notification préalable aux parties de la norme juridique applicable ?

14. En l'espèce, de telles erreurs ont-elles affecté matériellement la décision de la Chambre de première instance ? Ou, comme l'a indiqué le Procureur, les erreurs alléguées suffisent-elles en elles-mêmes à invalider la décision ?

15. Le fait que les parties aient pu avoir la possibilité de présenter des observations sur la norme de preuve applicable devrait-il affecter l'examen de la Chambre d'appel concernant (a) la question de savoir si la Chambre de première instance a commis une erreur ou non ; et (b) si une telle erreur serait matérielle ou non ?

16. Si la majorité n'est pas d'accord sur le niveau de preuve et les dispositions légales applicables à une procédure de "non réponse", quel en est l'effet sur l'évaluation des preuves et sur la décision de la majorité ?

17. Le Procureur invoque, au titre de ce moyen d'appel, des erreurs de droit et/ou des erreurs de procédure. Elle soutient qu'elle n'allègue pas d'erreurs de fait et que les six exemples de conclusions factuelles qu'elle présente visent à montrer en quoi l'approche de la Chambre de première instance était ambiguë, incohérente et imparfaite.

a) Selon quel critère d'examen les six exemples de constatations factuelles doivent-ils être évalués ?

b) Le Procureur invoque-t-il des erreurs de fait ?

18. En ce qui concerne les constatations factuelles, en général, dans quelle mesure la Chambre de première instance doit-elle faire preuve de déférence en appel en ce qui concerne l'appréciation des faits dans les jugements d'acquittement (i) à la fin de la présentation des moyens de la défense et (ii) à la suite d'une motion de "non-réponse" ?

19. Dans les circonstances particulières de la présente affaire, dans quelle mesure l'appréciation factuelle des éléments de preuve par la Chambre de première instance mérite-t-elle la déférence de l'appel, même en tenant dûment compte du fait que l'affaire porte également ou principalement sur des questions d'erreur de droit ou de procédure ?

III. REMÈDE

20. Quel est le recours du Procureur dans le cadre de cet appel, compte tenu des différents arguments qui ont été présentés ?
a) Cherche-t-elle à obtenir un recours qui consiste simplement à déclarer un vice de procédure, comme le demandent les paragraphes 264 à 267 de son mémoire d'appel ? Dans l'affirmative, elle demande une réparation qui déclare simplement l'annulation du procès, comme le demandent les paragraphes 264 à 267 de son mémoire d'appel ?

i) Que soutient le Procureur pour que le recours d'une
Le "vice de procédure" comprend ?

(ii) Sur quelle base juridique le Procureur peut-il demander une déclaration d'erreur judiciaire à ce stade de la procédure ?
(iii) Quelles sont les conséquences du recours à l'annulation du procès dans la présente affaire ?

- En particulier, le Procureur cherche-t-il à obtenir une déclaration d'erreur judiciaire, à la suite de laquelle il déterminera lui-même s'il convient de poursuivre les poursuites ?

- S'agit-il d'une décision pour le Procureur, compte tenu de l'article 61(9) du Statut et du fait que, " [a]près l'ouverture du procès, le Procureur peut, avec l'autorisation de la Chambre de première instance, retirer les charges " ; en particulier, si les charges ont été confirmées, et donc Si le procureur estime qu'il y a des "motifs substantiels", doit-il décider ou doit-il poursuivre l'affaire, à moins qu'il ne soit autorisé à retirer les charges ?

(iv) Une déclaration d'annulation de procès peut-elle être faite à ce stade de la procédure d'une manière équitable et dans le plein respect des droits de l'accusé ? À cet égard, une déclaration d'annulation du procès pourrait-elle être faite d'une manière compatible avec les droits fondamentaux de l'accusé, notamment le principe ne bis in idem prévu à l'article 20 et le droit de la défense prévu à l'article 67 1 e du Statut ?

b) Ou bien le Procureur cherche-t-il en fait à obtenir un nouveau procès devant une nouvelle Chambre de première instance, ce qui semblait être sa position lors de l'audience du 6 février 2020 dans le cadre de la procédure de mise en liberté provisoire y afférente ? Dans l'affirmative, un tel nouveau procès pourrait-il maintenant être mené de manière rapide et équitable, en particulier pour l'accusé, en gardant également à l'esprit que l'affaire en était, au moment de la procédure de "non-lieu à répondre", au stade où la présentation des preuves par le Procureur était close et où la défense n'avait pas encore été entendue ; et les arguments présentés concernant, par exemple, le temps écoulé depuis le début de cette procédure et l'impact éventuel de celle-ci sur les preuves ?

Fait en anglais et en français, la version anglaise faisant foi.

_____________________________
Le juge Chile Eboe-Osuji préside

Daté de ce 30 avril 2020
À La Haye, Pays-Bas

 CPI,  PROCES GBA.GBO: L'audience dans le cadre du présent appel, qui doit actuellement se tenir du lundi 11 mai 2020 au mercredi 13 mai 2020, est annulée.
Partager cet article
Repost0

<< < 1 2